Enigma vs Ultra..!

L'armée allemande avait inventé, pour communiquer rapidement en toute sécurité, un système d'encodeur mécanique nommé "Enigma".
Ressemblant à une machine à écrire, ce système léger pouvait être employer sur le terrain et permettait d'informer les décisionnaire en temps réel.

https://2img.net/r/ihimizer/img502/1001/imag007go0.jpg
https://2img.net/r/ihimizer/img296/9606/imag005dh5.jpg
https://2img.net/r/ihimizer/img296/1148/imag006rm1.jpg

Cependant, lors d'une opération audacieuse, l'armée américaine réussit à récupérer un exemplaire de cette machine secrète, lors d'un combat.

Cette prise ne fut ,divulguée que tard après la guerre, permettant ainsi de connaître les projets, les ordres et les rapports ennemis.

Le débarquement allié dans le Sud de la France bénéficia de ces données lesquelles permirent de prendre, en temps réel, les mesures qui s'imposaient.

Relayées par un autre appareil secret, nom de code "Ultra", celui-ci américain, les ordres alliés devinrent déterminents..!

je croyais que c'etait les anglais qui avaient recupere une enigma donnée par les polonais???

Ben nan PZIV!! T'as pas vu le film U-571??!
C'est bien les Américains!!
(excellent film, je recommande )

A+
Rémi

Les anglais ont récupéré la machine Enigma avant les américains ,faut pas toujours croire ce que te montre un film.
D'ailleurs cela avait créer une petite polémique lors de la sortie du film.
Je crois même que dans les bonus du film ils le disent.
http://www.1939-45.org/articles/u110.htm

http://www.msichicago.org/whats-here/exhibits/u-505/

Pour ceux qui sont interessés, une visite virtuelle du U505 exposé dans un musée de Chicago. C'est le sous marin où fut capturé l'enigma US. J'ai eu la chance de le visiter 2 fois toujours avec la même impression de confinement et encore il n'y avait pas les vapeurs d'acide et de gasoil !

Maloudark, tu as 15 ans, aussi je vais te donner un conseil tout à fait amical, ne crois pas ce qu'il y a dans les films surtout américains !!!
La preuve, le U 517 n'a jamais fait l'objet d'un abordage à la pirate des caraîbes, il a été coulé par un avion anglais en 1942 près de l'Irlande, un membre de l'équipage y a laissé la vie ...

Hollywood a une grande tendance a enjoliver et exagérer les rôle des américains pour les faire passer pour les sauveurs du monde (rambo etc ...)

Je rigolais c'est bon !!
Merci quand même pour vos conseils!

A+
Rémi

salut tous le monde

je voudrai juste préciser que c'est U571 le film et pas U517.

voila @+ paul

Gros délire des scénaristes dans ce film, le torpillage d'un U.boot en plongée par l'U 571 !
Durant les années 40/45, les S.Gerät, Sonar, Asdic et autres système d'écoute ne pouvaient permettre ce genre d'exploit.
Bien entendu, il en est différemment aujourd'hui.
Autre délire dans le dernier film sur Pearl Harbour, l'attaque des navires américains, des frégates lance-missiles, par des hélicoptères.
Bon, mais c'est Hollywood.
@+
Alain

http://fr.youtube.com/watch?v=kivnoAkM1WY&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=DnBsndE1IkA&feature=related

http://www.bibmath.net/crypto/debvingt/enigmafonc.php3

Va pour l'U 571 au lieu de U 517 : même combat si je peux me permettre : coulé le 28 janvier 1944 au nord de l'irlande par un avion australien : tout l'équipage y passe ...
On tout cas je suis content que tu rigolais, continue à avoir l'esprit critique, c'est essentiel dans notre monde de médias où on essaie de nous faire gober n'importe quoi voir manipulé (ex. : les armes de destruction massives fantômes pour justifier l'invasion de l'irak )

Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands utilisèrent, pour crypter leurs messages, une machine qui fit longtemps enrager les alliés : Enigma.

Enigma se présentait sous la forme d’une machine à écrire d'un poids de 27 kg et de dimensions 27.5 * 33.5 * 15 cm. était composée de 5 éléments:

Un tableau de connexions qui attribue à chaque lettre de l'alphabet une autre lettre de l'alphabet.
3 rotors qui établissent des connexions entre différentes lettres de l'alphabet et effectuent des rotations (d'où le problème du décryptage si on ne connaît pas leur position d'origine). En effet, dès qu'une lettre a été codée, le premier rotor tourne d'un cran; le second rotor tourne d'un cran chaque fois que le premier a fait un tour et le troisième rotor avance d'un cran quand le deuxième a fait un tour. Ce qui, compte tenu du nombre de combinaisons, équivaut à un codage de Vigenere avec une clef d'une période de 17576 (26*26*26).
Le réflecteur quant à lui effectue des permutations entre les lettres et renvoie la lettre à coder une nouvelle fois à travers les 3 rotors.
Pour crypter un message, on tapait chaque lettre sur le clavier. Celui-ci était relié à des rotors (les roues à chiffrer) et les faisait tourner lorsqu'on appuyait sur les touches. La lettre codée s'allumait alors sur le cadran lumineux.

En 1933, Marian Rejewski, responsable du Biuro Szyfrow, a réussi à décrypter quelques messages, grâce à une machine reconstitué à partir des éléments d’information transmis par un allemand, Hans Thilo Schmidt, qui travaillait au Chiffrierstelle et qui fut recruté par les Services de Renseignement français. Jusqu’en 1939, les Polonais vont ainsi décrypter la majeure partie des messages chiffrés allemands. Le 24 juillet 1939, Marian Rejewski remet un modèle de la machine Enigma au commandant Bertrand et à Alistair Denniston, chef du service de décryptement de l’Intelligence Service (IS) britannique.

Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale le décryptage des messages Enigma s’effectue à une cadence accélérée. Ainsi du 28 octobre 1939 au 14 juin 1940, les seuls services français dans le cadre de l’opération Z (nom de code donné au secret qui doit entourer toutes les informations fournies par Enigma ; les Britanniques emploie le code Ultra, pour " ultra-secret ") décryptent 4 789 messages, parfois de grande importance.

Après l’invasion de la France, c’est à Bletchley Park, à 80 km de Londres, où le service du code et du chiffre est installé depuis août 1939, qu’une équipe de cryptanalystes anglais, français et polonais va travailler sur ce programme baptisé Ultra. Cette équipe, composée de près de 12 000 scientifiques et mathématiciens, recourt aux premières ressources de la science électronique pour découvrir le plus rapidement possible les clés allemandes utilisées pour coder les messages Enigma.

Durant tout le conflit, grâce aux informations collectées par Bletchley Park, les Alliés vont connaître les intentions allemandes, ce qui leur rendra d’importants services dans la préparation de leurs propres opérations militaires. Gilles Dubertret en tirera la morale de l’utilisation d’Enigma : " n’accordez jamais une confiance aveugle à un système de cryptographie ".

Le dernier message chiffré avec une machine Enigma est trouvé en Norvège, signé de l’amiral Doenitz : "Le Führer est mort. Le combat continue."

simulateur
http://www.xat.nl/enigma/

simulation en ligne

http://www.bletchleypark.org.uk/content/enigmasim.rhtm#

Salut à tous

Capu Rossu expliquait que la technologie de la seconde guerre ne permettait pas de couler un sous marin en plongée

Petite rectif: en septembre 43 les sclheus sortent les torpilles à guidage acoustique T5 les "zaunkonig" et les alliés les torpilles air mer "fido" de même technologie qui sont capable de ce genre d'exploits Tant et si bien que le reglement préconisait l'arrêt des moteurs ou la plongée profonde après le tir pour éviter les .....désagréments d'une torpille se gourant de cible. Je pense que si ils ont sorti un tel reglement, c'est qu'il a du arriver des bricoles à quelques uns!!!!! Le taux de réussite de ces torpilles n'était que d'environ 30% et même si les opérateurs réglaient la profondeur d'évolution de la torpille, celle ci avait ses limites et était (pour toutes les autres séries mais à vérifier pour les T5) immuable après le lancement et limitée entre 3 et une trentaine de mètre. Mais bon en théorie, c'était bien possible pour peu que la torpille soit à la bonne profondeur. De là à dire que çà c'est produit, je n'ai pas plus d'info..

A peluche

sur le site http://www.radiomilitari.com/r.html voici l'enigma italienne

allet dans spy puis italy ensuite O.M.I nistri




d'aprés le texte en anglais

Utilisé par le Regio Esercito, la Regia Aeronautica et la regia marina
pendant la 2e guerre mondiale .
machine de chiffrage italienne très
rare. Elle a cinq rotors dans l'appareillage de codage et un rotor
dans l'appareillage d'écriture. Le clavier a 27 clés avec le levier,
duquel 26 sont pour l'alphabet et 1 pour le mouvement . La
clé de "W" sert d'entretoise en codant et en des correspondes à "W"
en décodant. Chaque clé contrôle les contacts électriques du
circuit de codage. Approvisionnement principal 120 - 160 - C.C de 220
- 260 volts 42 - 50 hertz ou de 12 volts malheureusement aucune photos de cette machine sur le terrain

Les Fridolins avaient effectivement sorti la torpille T 5 qui était une torpille acoustique qui se guidaient sur le bruit des hélices du bâtiment attaqué. Ce n'était pas une torpille ASM mais une torpille contre bâtiment de surface et plus particulièrement destinée à combattre les destroyers très difficile à atteindre avec une torpille normale car très manœuvrants et de faible tirant d'eau. Les sous-mariniers allemands les avaient surnommées les casse-destroyers. Pour contrer cette menace, les Alliés mirent en œuvre le bruiteur : un leurre remorqué par les destroyers : de tronçons de tube de chaudières qui s'entrechoquaient et, faisant plus de raffut que les hélices, attiraient les torpilles T 5 qui explosaient à distance de sécurité. Normalement, le système de guidage audio devait se mettre en fonctionnement après que la torpille ait franchie une certaine distance et ne plus être influencer par les hélices du sous-marin, du moins en théorie. Les essais en Baltique avec des torpilles sans explosif ont du démontrer que la théorie souffraient des exceptions d'où ce règlement. A ma connaissance, aucun auto-torpillage n'a pas eu lieu.
Je pense que la Fido était aussi une torpille anti-navire larguée par avion. L'attaque par avion torpilleur impose à celui-ci de suivre une trajectoire d'approche rectiligne à quelques mettre au-dessus de l'eau en visant un point en avant de la route du navire, le pilote devant estimer la route du navire et sa vitesse en visuel. Cette approche laissait beau jeu à la DCA et à la chasse pour abattre l'assaillant sans compter les manœuvres d'esquive qui faisaient échouer l'attaque. L'emploi d'une torpille acoustique réduisait et les risques de la trajectoire d'approche qui n'était plus aussi contraignante, les erreurs d'appréciation de la route et la vitesse du navire attaqué moins préjudiciables et les manœuvres d'esquives moins efficaces.
@+
Alain