Un petit plan d'ensemble (ne vous inquiétez pas pour les deux traits rouges !) :
La batterie du
Roucas blanc , appelé Cap Gros au 18ème siècle, croisait ses feux avec celle de Montredon (à l'époque cap Sec) pour empêcher un débarquement sur la plage de Montredon (appelée du Prado depuis) où "150 chaloupes (anglaises) peuvent débarquer simultanément".
Cette première batterie devait se situer à l'emplacement du parking.
Il semble que la batterie actuelle en hauteur et partiellement urbanisée date de la fin du 19ème siècle.
Dans un document de la Marine de 1954 elle est notée : "Petit ouvrage pour deux canons de 87 (?)", à comparer avec la citation de vtt13 :
- vtt13 a écrit:
- Dans l'historique du 3° RTA, on parle de la reddition par négociation de la position du Roucas blanc avec un 88 PAK et 2 canons autrichiens ?, protégé par un blockhaus camouflé en restaurant et une tourelle de R35
Il est décrit aussi le "réveil" de la batterie de Malmousque qui se met à tirer sur la position conquise.
Il y avait aussi un projecteur installé d'abord dans un abri (détruit depuis par la route) puis dans un tunnel à deux sorties encore visibles sous la route avec entrée depuis la batterie (état de l'entrée à vérifier).
L'entrée 3 se situe approximativement à l'emplacement des locaux techniques du projecteur du Roucas blanc installé à la fin du 19ème siècle pour le tir anti-navires de nuit.
Le projecteur se trouvait un peu plus loin de l'autre coté de la route, coté mer.
Soit il y a des restes ce que je vérifierai lors d'une visite, soit les allemands ont creusé à cet emplacement (voir ci-dessous), soit c'est encore autre chose.
Il a sur la corniche (il faut que je consulte la doc pour situer où) un souterrain à deux entrées qui ont été partiellement bouchées dans les années 1960 par des travaux de voirie dont la rehaussement de la route.
Il n'est pas exclu que l'entrée 2 (ou la 1, ou la 3...) corresponde.