Cap Nègre - Le Rayol Canadel

Cela pourrait le faire... Je pense.

Nota sur le plan SHM : le tunnel n'est pas indiqué.

Fx

Comment ce fait il que les renseignements alliés aient estimé l'armement de ce point d'appui comme une batterie côtière de 3 canons de 155 mm ?

Valait il vraiment le coup d'envoyer un commando prendre d'assaut ce point d'appui semble t'il peu dangereux (4 canons de 77 tenus par des Arméniens) pour le bon déroulement du débarquement ?

Le SHM signale deux emplacements pour 20 mm Flak (renseignements alliés 2 canons Pom Pom).

Le Cap Nègre sera bombardé par l'aviation alliée le 12 aout 1944.

La plage du Canadel est barrée par 3 rangées de pyramides antichar, la plage de Pramousquier est minée.

FX

On le tient, bon boulot PZIV.

On voit sur la photo "Casemate 1" que l'ouverture a été modifiée (réduite) : à votre avis cette casemate a t elle pu recevoir un 155 mm ?

Ces mêmes 155 ont été détruits par l'aviation américaine par différents bombardements les jours précédents le débarquement : apparemment il ne reste pas de traces d'impacts sur le béton : les 155 étaient ils placés plus haut sur le cap ?

TOUTE SUGGESTION EST BIENVENUE...

Philmil

Je dois dire que pour avoir lu et relu l'épopée des Commandos d'Afrique dans leur assaut du Cap Nègre (P. de Gmeline), il y a beaucoup d'incohérences pour ne pas dire d'étrangetés.

Primo, compte tenu de l'état d'alerte déclenché dès le 12 août par le General Wiese, on peut être très surpris du manque de vigilance exercé par la surveillance, même clairsemée, du littoral.

Il y a déjà le choix du lieu de débarquement des Commandos, soit la plage du Rayol, sur laquelle sont envoyés en éclaireur le capitaine Rigaud et l'enseigne de vaisseau Johnson afin de baliser l'accès à la terre.
La mission étant de couper la route côtière, d'accéder au carrefour de la Môle au plus vite pour couper la route de la forêt du Dom et d'accéder au Mont Biscarre.
Lorsque l'on connait la configuration des lieux, on se demande pourquoi le choix ne s'est pas porté en premier lieu sur la plage du Canadel plus proche des objectifs, du moins de la jonction routière vers la Môle via le col du Canadel, surtout qu'en dernier lieu c'est sur cette plage que débarquera le gros des commandos vers 1 h 40 sans qu'ils soient inquiétés le moins du monde.
22 LCA cela représente quand même quelque chose et à l'époque le matériel ne devait pas être très silencieux.

Surtout que les 2 groupes de commandos (Texier et du Bellocq) chargés de sécuriser les 2 extrémités de la plage du Rayol, s'étant déroutés par erreur, sur le Cap Nègre, où sera tué Texier vers 1 heure du matin, Du Bellocq quant à lui débarquera à gauche de la plage du Canadel, là où débarqueront tout à l'heure les 600 commandos avec les 22 LCA non sans avoir réveillé les sentinelles.
Extrait : "Du Bellocq sort son poignard. L'homme à brusquement peur. Le 6ème sens. Le sergent chef l'entend tripoter la boucle de l'étui de son Mauser. Il repousse sa lame, braque sa Thomson, lâche une courte rafale... Une autre rafale... Au même moment la nuit se peuple de mille bruits, d'appels, de claquements d'armes, de sifflements de fusées, d'éclatements de grenades..."
Et dire que c'est là que vont débarquer les 600 commandos dans une demi-heure !!?

Texier sur la pointe du Cap Nègre qui n'est pas très loin, déclenche aussi une réaction allemande.

Et on ne doit pas oublier que 2 LCA s'étant fourvoyés du coté de La Fossette (Ducourneau et Jeannerot), le LCA de Jeannerot ayant touché terre a lui aussi déclenché des tirs allemands aux alentours de 0h 43 (d'après sa montre restée bloquée).

Que de ramdam et de raffut soudain sur cette côte provençale plongée dans le noir et le calme complet tous les soirs que compte cette année 1944.
C'est très curieux que la GROSSE ALARM n'est pas été déclenchée dès les premiers heurts.

Ceci dit, et c'est tant mieux, les commandos ont menés à bien leur mission et on leur rend hommage.

Concernant l'armement du Cap Nègre, les différentes versions manquent de précisions également sur la nature des canons.

Concernant la défense de la plage du Canadel, contrairement à ce qui est dit dans un message plus haut, il ne semble pas être question de défenses antichars.

Merci pour ce résumé,très détaillé: c'est a la lecture de différents recits que plusieurs faits me sont parus incohérents ,mais qui doivent s'expliquer.


Plage du rayol -plage du canadel

1)pourquoi avoir choisi la plage du rayol ,qui se trouve a 5km de la montée pour le col du canadel,un des objectifs majeurs ?(voir photo 1)

https://2img.net/r/ihimizer/img27/8892/photo1routeducolducanad.jpg

Il me semble que dans la préparation du débarquement ,ils auraient choisis des personnes connaissant les lieux avant guerre ,et que la plage du Rayol,est "facilement reconnaissable",même de loin,a cause de l'énorme escalier a 4 arches qui se trouvait(et trouve encore),en plein milieu de la plage,sous l'hôtel "La réserve",nom de l'époque(aujourd'hui Bailli de Suffren)(photo 2)

https://2img.net/r/ihimizer/img403/9941/photo2plagedurayolcanad.jpg


2)également ,c'est la plage la plus directe d'accès ,arrivé du large,a l'est du Levant: un dispositif utilisé par 600 commandos aurait du passer très proche de la rive,pendant encore 2 kilomètres,et aurait réveillé toutes les sentinelles en poste,ce soir la.

En fait l'erreur de cap des marins canadiens,qui aurait pu tourner au fiasco,a fait débarqué 600 commandos au Canadel, les a rapproché du cap nègre,a permis de capturer le commandant de la zone(s'étant fait passé pour un "sanitaire").
C'est ici qu'is ont trouvé leur guide(mr Gola) dans la gare du canadel,(aujourd'hui remplacé par une petite église).
C'est aussi ici que commence la route qui mène au col ,puis redescend sur le carrefour de la mole(objectif du 15 aout)(photo 1)

Des questions restent posées:Les commandos qui ont escaladé le cap ,n'étaient pas au courant de la destruction des pièces de 155(3 jours auparavant).
Il est dit ,qu' après la destructions des 155,les allemands les auraient remplacé par des 77: je pense( mais je ne suis pas un stratège militaire),que les 77 étaient déjà en place dans les H612,un du coté plage de Cavalière,un du coté plage de Pramousquier,et que les allemands n'ont pas eu le temps de s'occuper du réarmement du haut du cap.
Le haut du cap nègre est un endroit stratégique: le regard balaie la rade du Lavandou ,au large des iles): ils ne l'auraient pas abandonné,pour se cantonner a surveiller 2 bouts de plage...

J'ai toujours des interrogations sur l'assaut des casemates par les commandos:

*les 4 blockhaus ont il été attaqués en même temps(ils sont distants de 600 m),les commandos ont il formé 2 groupes?
*pourquoi les 155 n'ont ils pas été protégés par du béton.

Idées bienvenues...

Philmil

Dégâts collatéral du 15 aout au matin : le grand hôtel du Canadel, en face de la plage au-dessus de la gare, est une des premières "victimes immobilières" du débarquement : le "grand hôtel" brule le matin du 15 aout : bâti en 1909, il a été complètement détruit (et bien sûr remplacé...).

https://2img.net/r/ihimizer/img3/2792/legrandhotelrayolcanade.jpg

philmil

A propos des canons placés dans les 4 bunkers, 2 du coté de Pramousquier; 2 du coté de Cavalière, qu'il s'agisse de canon de 77 ou de 75, ne constituent pas une menace pour la flotte de débarquement compte tenu de leur limitation à couvrir seulement les plages et en aucun cas le large. La plage du Canadel étant susceptible d'être arrosée par les deux canons sous béton coté Pramousquier, pourrait expliquer le choix de débarquer les commandos au Rayol dont la plage se trouve moins exposée aux dit canons.

Autre curiosité, où se situaient les fameux lance-flammes du Cap Nègre? Sur le chemin de ronde qui longe le cap sur la face est probablement.

Où se situaient les canons de 155? Le seul endroit qui pourrait paraitre propice serait sur l'emplacement actuel de la piscine du club med.

Autre curiosité, l'actuelle propriété Bruni au bout du cap Nègre ne semble pas avoir subit les outrages d'un bombardement. Cette demeure construite en 1937 et appartenant à André Farragi, as de l'aviation en 14/18, marchand d'armes à ses heures entre les deux guerres, jouant double jeu avec les allemands qui occupent le cap Negre (une version édulcorée de ce personnage est évoquée dans le livre de Claude Gritti, allant jusqu'à lui avoir attribué le fait d'avoir préparé et disposé des cordes à l'attention des Commandos sur les falaises abruptes!!?!)

je vous rappel les objectifs des commandos pour jour D-1 et jour D :
(source: livre de Bouvet)
1- débarquer dans le voisinage du cap nègre sous couvert de l'obscurité durant la nuit D-1 / D

2- détruire les défenses ennemies du cap nègre

3- bloquer la route côtière dans le voisinage du cap nègre et s'emparer de la hauteur située à 3.200 km au nord du cap nègre

4- protéger le flanc gauche durant l'assaut

donc comme on peut le lire l'important était surtout de bloquer la route et protéger le débarquement mais pour se faire il fallait neutraliser les défenses de ce coté là, il n'y aurait pas eu de batteries à cet endroit les commandos auraient débarqués de la même manière

D'accord sur un point avec Brit : il fallait se mettre à distance des 155 mm du Cap nègre en débarquant plus loin, au Rayol, bien que distante de 1 km.
La portée des 155, les aurait inquiété quand même, du Levant est, jusqu'à 100 m de la rive de la plage du Rayol à couvert de la pointe.

A la seconde "S" du débarquement, personne n'était sûr de la destruction des canons, comme ceux de la pointe du Titan sur l'ile du Levant.

Le choix de la plateforme de l'actuelle piscine du Club Méditerranée parait judicieux pour le flanc est.

Logiquement, un 2ème aurait pu se trouver au plus haut du cap, au-dessus du "château Farraggi" qui a été construit en contrebas du sommet.
C'est peut être cette différence de niveau qui a sauvé de la destruction le château, bien que les Américains bombardent en "couverture de secteur".

Concernant les lance flammes, j'ai toujours entendu qu'ils étaient sur le chemin de ronde du cap Nègre (chemin douanier ...).
Vu la configuration des lieux, c'est le seul endroit possible.

On ne peut qu'avancer des suppositions...

Philmil

Extrait du livre de Jacques Robichon paru en 1962 concernant le Cap Nègre. Le passage apporte un éclairage à propos des défenses et de leur (unique) attaque aérienne.

Commentaire de l'auteur à propos de l'anonymat souhaité par des témoins (l'enquête pour le livre se déroule 15 ans à peine après la guerre).

Le colonel Bouvet pense à tout. Il a effectivement pensé à récupérer les lance-flammes du Cap Negre pour les utiliser plus tard. Extrait de son livre:

QUIZZ en lien avec ce post

Quel est le rapport entre (la belle) Faustine Bollaert journaliste/ animatrice de télévision et...
...la villa du Cap Nègre?


Faustine Bollaert



La villa du Cap Nègre

Bonsoir

Allez je me lance :
Serait elle apparentée à l'ex propriétaire de la villa à la réputation sulfureuse qui ressemble comme deux gouttes d'eau au "André Ferrandi" cité dans le Bouquin de ROBICHON et dont agneti nous avait présenté le "pédigrée"?

Qui veut se dévouer pour lui demander une interview ?

-"Bonjour Mademoiselle c'est pour Sudwall je souhaiterai connaitre votre sentiment sur le role joué par la Villa de votre Grand papa lors de Dragoon... ?

-" SECURITE,SECURITE !!!!!!!!"

Dans le mille EKAERGOS.



Monsieur Farragi eut un fils qui épousa une demoiselle Bollaert, ils eurent un fils et une fille prénommée Faustine (1989), qui prit comme nom de guerre, celui de sa mère.

source, le net.

-

https://sudwall.superforum.fr/les-armes-d-infanterie-f17/lance-flammes-enterre-afmw-42-t1316.htm
Philmil merci pour ta doc. Elle a le mérite d'éclairer ma lanterne au delà de mes espérances.

Les explications que tu viens de fournir à propos du fonctionnement des lance-flammes pourraient expliquer le fameux "feu d'artifice" qui a illuminé le cap negre l'espace d'un moment (et puis plus rien!!!!???) en cette nuit du 14 au 15 août, et qui est évoqué par des témoignages de Commandos d'Afrique.

De l'art de lire entre les lignes:

Regardant l’émission de Michel Drucker, l’arrivée de la pimpante Faustine Bollaert induit un rapprochement anecdotique par rapport à un livre lu il y a peu.

Le livre mentionné ci-dessus décrit le quotidien bouleversé du jeune Jacques Chirac réfugié à Saint-Ferréol en juin 1940 avec sa mère dans la famille de cette dernière. Le père est resté à Paris et tente de sauver les meubles de l’entreprise de Henri Potez, avionneur richissime dont il est le proche collaborateur. Marcel Bloch est le partenaire d’affaire de Potez, ce qui explique la précoce proximité du père avec le futur Marcel Dassault.


Abel François Chirac s’est trouvé sur le chemin de Marcel Dassault parce que celui-ci avait absorbé la société des établissements Henry Potez, un autre célèbre avionneur, auprès duquel la banque Lazare l’avait placé. Plus tard, il poursuivit ses fonctions en tant qu’administrateur chez Dassault, poste plus honorifique que réel dans lequel il fut maintenu par M. Dassault par fidélité à son viel ami Potez. Abel François passait peu de temps au siège de la société de Potez avenue Klébert, ombre de lui-même, il semblait ne pas pouvoir se sortir d’on ne sait quel drame personnel.

Le Dernier Secret de Jacques Chirac. D’après nos informations, le livre dévoile l’enfance du président de la République dans le sud de la France pendant la Seconde Guerre mondiale, en s’appuyant sur des documents inédits. Il révélerait également le rôle trouble qu’aurait joué son père, Abel Chirac, pendant l’Occupation.

“J’ ai beaucoup apprécié ce livre.Mes employeurs étaient H Pottiez et A Chirac à la SNCAN des Mureaux qui m’ a expédié au camp de Chemnitz-Borna en Saxe. Si cela vous interesse je possède des document des polices de l’ époque.”

Arrive un jour une superbe voiture de marque Packard, dans le flot brinqueballant des véhicules de l’exode qui passent alors par Saint-Ferréol. Un nommé Faraggi en descend et demande à voir « Abel ». A l’époque ainsi se prénomme monsieur Chirac Père qui prudemment se fera pendant la guerre appelé « François » ! On ne se demande pas pourquoi… Là, il est donc absent et ce sont les femmes qui l'accueillent.

Tout de suite Faraggi fait mauvaise impression, la narratrice du livre, il s’agit d’un journal au jour le jour, trouve ce « levantin » antipathique, surtout quand il suggère de tapisser la salle de séjour de billets de banque plutôt que de conserver le papier peint miteux ! Faraggi est un vieux complice de Dassault. Il est exportateur d’armements. Il est devenu richissime en revendant pas cher un stock de fusils à l’Iran… Mais sans les culasses ! Qu’il leur vendît après et à prix d’or ! Une des dames, agacée, lui demande si les billets de banque pourraient aussi agrémenter les toilettes, pour un usage autre que décoratif. Ambiance.

Ce Faraggi est mentionné sans son prénom. Mais le lecteur aguerri, si j’ose dire, de l’histoire l’industrie de l’armement du siècle passé reconnaît en lui le lieutenant-colonel André Faraggi qui entre les deux guerres fonda un « office » d’exportation d’armes, « office » mais structure privée qui enrichit considérablement son fondateur qui avait une sorte de monopole !

(d'où l'anonymat demandé à Jacques Robichon (cf. post plus haut) fin des années 50!!? Faraggi, un jean dujardin d'OSS117 en quelque sorte)

La chronique rapporte que durant les années 70 il vînt à l’idée d’Alain Delon, en plus de la possession d’une compagnie aérienne (Au moment de la guerre du Biafra ! Louche…), de prendre des parts dans l’« office » d’André Faraggi, des parts que vendait la famille de pharmaciens Roussel. Echaudées par le « passif » de notoriété de l’acteur, les instances politiques firent comprendre que le comédien, après l’affaire Markovic, sentait décidément un peu trop le pâté !

Pour ceux que ça intéresse. voilà jusqu'où ce Cap Nègre nous mène!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Markovic

Bonjour,

Une question à nos spécialistes (MM. Chazette, Moulins, Capu Rossu, etc).

On parle de 155 au Cap Nègre (2 ou 3 positions suivant la documentation) : mais de quel type étaient-ils ? A votre avis...

Merci de vos suggestions !

Philmil

Extrait du livre de Claude Gritti "Le temps de l'occupation au coeur des Maures"
relatif au propriétaire de la villa du Cap Negre. On peut s'étonner d'ailleurs que cette demeure n'est pas été réquisitionnée pour héberger la garnison chargée de la défense du Cap, comme ce fut le cas à la Fossette de la villa du magnat de la presse Lazareff (réfugié aux USA à l'époque)!!?

Concernant le cap Nègre :

- J'ai pu trouver l'unité US qui a bombardé le cap Nègre le 12 aout 1944.
- L'unité qui aurait mitraillé les commandos le 15 au matin.
- L'endroit exact du PC du 917ème arménien, appelé "refuge aux oiseaux" (et où les commandos ont été mitraillé).

Mais j'ai toujours ces interrogations :
- Quel type de canons de 155 mm pouvait se trouver sur le cap : 155 Schneider ?
- Le rapport "Pinczon" (SHM) ne précise pas la situation des fortifications qui auraient abritées ces 155. Étonnant pour quelqu'un qui a relevé de simples positions de mitrailleuses : il ne serait pas passé à coté de bunkers, même détruits !
- Dans le déroulement des faits, les commandos auraient détruits les 2 canons qui ne l'avaient pas été par le raid du 12 aout, mais sans assauts des R 612 et R 680 ?

Philmil

Citation :

Concernant le cap Nègre :

- J'ai pu trouver l'unité US qui a bombardé le cap Nègre le 12 aout 1944.
- L'unité qui aurait mitraillé les commandos le 15 au matin.
- L'endroit exact du PC du 917ème arménien, appelé "refuge aux oiseaux" (et où les commandos ont été mitraillé).

Philmil

Pourrais tu détailler le fruit de tes recherches ?

Merci.

seeko

Bien sûr,

- le 12 aout : B 25 du 488th squadron.
- le 15 aout : 526th fighter squadron, lors de la contre-attaque allemande, venant de Cavalière vers cap Nègre.
Dans ma documentation, c'est la seule unité qui fait état de strafing sur le cap Nègre. Il est possible qu'une autre y est participé, mais j'en doute, vu les témoignages de commandos (M. L'Hostis) qui annoncent un seul bombardement sur ce lieu ce jour-là.
- PC du 917ème arménien : source de contacts locaux.

J'essaie de me procurer une des vues aériennes des résultats du bombing du 12 aout, ce qui n'est pas chose aisée !
Après sa consultation, j'aurais toutes les réponses à mes interrogations, sauf pour le type de canon de 155 mm sur place (Schneider ?).

Philmil

Salut et merci à Philmil.

Le PC doit être le souterrain/tunnel.

Concernant les 155, d'après le bouquin de Gmeline (page 152 dans l'édition Presse Pocket), Bouvet fait état de 2 batteries de 155, dont les 76 hommes aux ordres de Ducourneau devaient se charger à H -70.
Il y aurait donc eu 2 pièces de 155.