Construire les blockhaus

Bonjour à tous , merci aux modérateur d'avoir déplacé le sujet .

Ensuite, comme je le dis dans le sujet , je m interroge sur les moyens qu avaient les allemand pour construire les blockhaus, j ai bien vu des (rares) photos de coffrage ou il restait plus qu a couler le beton mais je n ai pas souvenir de bétonnière ou bulldozer pour les térrassement etc .....Et vu la taille des trucs s ils faisaient tout à la main , SACRE BOULOT
Pour les excavations je pense qu' il devait pas manquer de pétard , j en suis presque sur loll


Alors si quelqu'un a des infos et s il veux bien les partagées, merci


PS: j ai bien entendu parler d' un Sdkfz 2 ///Kettenkrad munis d' une lame devant mais sans plus d infos

Voilà un début de réponse en images :







@+
Alain

té capu rossu

j'en met 3

Merci, ça éclaire un peu ma lanterne , quel boulot^^

Jolies photos!

La mécanisation était largement moindre qu'aujourd'hui mais les moyens utilisés étaient énormes, entre autres:

- quasiment tout le secteur de l'extraction (carrières) et de la construction (BTP) des pays occupés

- le RAD

-la main d'oeuvre réquisitionnée (français, indochinois,....)

......

Effectivement, de belles photos et quel boulot!!!! la main d oeuvre etait pas chere pour eux mais aucune trace d' engins de "TP"
ça me souffle , tout ça à la main
Quand on voit les quantités en jeu, m3 de béton , tonnages d acier et profondeur de fouille ça m héberlue .......
En plus le temps de construction, je suppose qu ils avaient des délais bref , non ? quel-qu un sait ?
Et quand ils commençait une position, par quel blockhaus commençaient ils ? Est ce que quel-qu un l a déja déterminé ( en utilisant
les positions non terminées par exemple) ?

moi ce qui me fait halluciner c'est le coulage des bunkers en une seule fois !!!! oui oui !!! une seule fois !!!! c'est une question de résistance du béton !!!
De nos jours avec les toupies rien de plus simple mais à l'époque les bétonnières fonctionnaient non stop "exemple photo 1 de Capu Rossu" et qui dit non stop dit sable eau et ciment apporter non stop , je te dis pas la logistique !!!! Sans oublié le ferraillage, le platelage etc etc
c'est vrai c'est super intéressant !!!!!!!!

Effectivement la rapidité de coulage fait tout , je pense que de ce coté là ils devaient "noyer" un peu le béton pour pas qu il seche trop vite , pour les "condiments" il suffisait de faire le "stock " avant de couler le béton ( la preuve à la couronne ou il reste un "muret" de sacs de ciment qui attendais que d etre utilisé^^) , cela represente une grosse logistique mais pas forcement un flux tendus comme de nos jours avec les toupies.
Le ciment chauffe lors de sa prise, ce qui peux creer des faiblesses dans la structure , je me demande si les Allemands prenaient ceci en compte ?

Merci de vos réponses (présente et à venir)

Je peux t'assurer que la logistique se révéla avec le temps être à flux plus que tendu.
Deux exemples :

Le problème du ferraillage. Aux Auffans (secteur de Carro-Martigues pour les non-résidents du coin), batterie St Pierre, la toiture du PDT et de certains abris n'a pas été faite traditionnellement avec un platelage noyé dans le béton mais par une juxtaposition de rails de chemins de fer recouvert d'une couche de béton. Dans son livre, l'amiral Ruge, attaché naval auprès de Rommel, ccite une expérience de tourelle en béton dans la quelle, le ferraillage est constitué par ....des cordes à piano !

Pour le ciment, si à la future batterie des Plaines, on peut voir le "mur de sacs pétrifiés", sacs qui avaient été approvisionnés pour le coulage des murs et toits des futurs bunkers, ce ciment commençait à manquer au printemps 1944. Le 5 mars 1944, la ligne de mouillage du paquebot Providence, amarré sur un coffre dans l'étang de Berre, se rompt dans un coup de Mistral et il vient s'échouer près de l'appontement pétrolier de La Mède. Le 25 avril, la chaîne de l'ancre bâbord se rompt dans un nouveau coup de vent et l'ancre tribord chasse, le paquebot pivote sur son arrière échoué et l'avant vient heurter l'appontement. Les ballasts sont percés.

Citation :

La société Negri, chargée du renflouement, a de sérieuses difficultés pour rassembler cornières métalliques et ciment, ces matériaux étant réquisitionnés en priorité par l’Organisation Todt qui construit les bunkers de la défense allemande.

Notez au passage que cette fortune de mer va sauver le paquebot qui ne sera pas sabordé par les Allemands pour embouteiller le port de Marseille.

@+
Alain

il n'y avait pas déjà une sardine qui le bouchait le port?? ( un peu d'humour dans ce monde de brute)

bonjour,a propos de bateau chargé de ciment l'un d'eux repose au fond en face du frioul (coté nord) si je me souviens bien et on l'apelle d' ailleurs " l'épave du cimentier " peut-etre cela a t'il un lien avec la construction des bunkers du frioul ? je ne connais ni la date ni les circonstances du naufrage.

Pour illustrer les propos de "l'amiral"concernant la pénurie de ciment et/ou les problèmes de transport (absence de voies ferrées en divers endroits), voici une cuve avec un béton très pauvre, permettant à peine de retenir les galets et de faire une arase faiblarde, autant dire que l'on est très loin des normes de l'OT:



A+

http://www.festungstnazaire.bravehost.com/BB/BB.htm

Si on va sur le chemin des pénuries, meme les galet de la durance venaient à manqués ou du moins les moyens de les transporter,
sur la batterie de cavalas, certains bunker "stratégique" sont en "ciment+galet"(encuvement des skoda et leur soute, pdt ,ringstand etc..) alors que nombre d autre sont en "ciment+ pierre blanche locale" (bunker groupe elec (en partie, y a meme de la simple brique creuse sur sa face nord , doublé d un mur en pierre locale), pdt secondaire )
Désolé j ai pas de photo sous la main, j irais en prendre à l occas

Bonsoir Losun 13,

T'affoles pas pour les photos. On a mis un certain nombre là

https://sudwall.superforum.fr/t960-rhl-049-mkb-5-625-cavalas-ou-cavallas-martigues-13?highlight=cavalas

@+
Alain