Roger ATHENOUX, ancien du maquis de JOUQUES, nous raconte : "Au 2ème message le 5 juin 1944 à 22 heures "Méfiez-vous du toréador". C'est le déclenchement d'alerte. Sous l'initiative d'un responsable nous nous retrouvons au n°6 de la cour du château, dans la cuisine de l'appartement occupé par Paul TOURTET, son épouse Marie-Rose et ses trois enfants. dans cet appartement, au milieu de la cuisine se trouvait une trappe en bois donnant accès à la veielle cuve à vin où étaient dissimulées des armes. La majorité d'entre nous ignorait la cache Paul TOURTET est descendu dans la cave et a sorti une à une les armes provenant des parachutages. Nous étions une quinzaine d'hommes de 17 à 50 ans. Immédiatement, une "Citroën traction avant" appartenant à Léon REVEST nous transporte à la ferme du Logis D'Anne. Après le rassemblement des Peyrollais, Emilien JULIEN nous accompagne, à travers la forêt, au maquis de Jouques situé 1 km 500 au-dessus de la ferme. En mesurant le danger encouru, j'ai toujours admiré la famille TOURTET pour cet acte patriotique effectué modestement dans la complexité familiale."
Texte écrit avec le témoignage de Roger ATHENOUX, ancien du maquis de Jouques, et le récit de Jean-Claude FAVRE "Jouques 10 juin 1944"