Fort d'Artigues Toulon

Attaque du Fort d'Artigues fin août 44, dont il ne reste plus grand chose aujourd'hui.

"24 - 27 août : La ville de Toulon est attaquée à l'Est par le Groupement du 6e R.T.S. et les chars. Le fort d'Artigues fait l'objet d'une âpre lutte. L'artillerie s'approche à quelques centaines de mètres du fort et ouvre des brèches si importantes qu'elles précipitent la reddition"

https://www.youtube.com/watch?v=9XrFfzREoMw

Le cameraman filme le bombardement du fort depuis les hauteurs du quartier de la Serinette à l'est de Toulon.

bonsoir
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55004090s/f2.item
1921

1943



1952

Bonjour, aujourd'hui il ne reste qu'une résidence, j'ai un ami qui y habite, il ne reste qu'un bout de mur, c'était un petit fort, dans le livre bonaparte à Toulon il en parle, comme plus au sud le fort Sainte Catherine qui a été détruit pour construire les 3 grandes tours actuelles

Merci pour la vidéo !!!

Bonjour ! J'ai travaillé comme manœuvre à "sécuriser" ce fort après guerre. .Ici, le plus impressionnant furent les immenses salles sous souterraines intactes à 15 mètres au nord du fort. (elles doivent encore exister) Il m'a fallu passer entre la voute en pierre à 5 ou 6 mètres de haut pour examiner l'espace entre la roche et la voute. Des explosifs auraient pu y être dissimulés... Avec une grande échelle, une petite torche, un pantalon et une veste fournis par la Mairie, j'ai rampé sur ces voutes. Sans rien trouver d'anormal. Étant donné qu'elle étaient concaves, je craignais de glisser six mètres plus bas entre le le pied du mur et la roche. Ce qui m'aurait été fatal. J'ai ainsi examiné l'entre voute des trois grandes salles indépendantes. Au centre du fort, même travail de spéléologue des ruines accessibles en rampant. Nombreuses cavités ou je devais trier les restes des occupants enfouis - dangereux ici; inoffensifs là... Dur, parfois mais il fallait vivre ! Et de travail que personne ne voulais faire me rapportait de quoi vivre...dans un blockhaus que j'avais aménagé...et qui existe toujours.
Un mois de travail (45 h par semaine) me rapportait 120 000 F primes comprises. (deux fois le salaire d'un chauffeur d'autobus) Afin de pouvoir reprendre mes études au lycée, j'ai fait ce travail trois ans. Je pense que j'ai pu ainsi "visiter"
toutes les fortifications de Sanary à Hyeres (Simone Blériot). Que de souvenirs !
Cordialement.

Bonjour et merci Chapiliou pour ce témoignage émouvant
qui parle d'un temps où l'on avait rien pour rien , il fallait beaucoup de courage
et de volonté

blugender83 a écrit:

Bonjour, aujourd'hui il ne reste qu'une résidence, j'ai un ami qui y habite, il ne reste qu'un bout de mur, c'était un petit fort, dans le livre bonaparte à Toulon il en parle, comme plus au sud le fort Sainte Catherine qui a été détruit pour construire les 3 grandes tours actuelles

Il reste pas mal de choses du fort sainte Catherine mais tout est fermé, le bâtiment des casernes du fort a été détruit mais pas les casemates

Chapiliou13090 a écrit:

Bonjour ! J'ai travaillé comme manœuvre à "sécuriser" ce fort après guerre. .Ici, le plus impressionnant furent les immenses salles sous souterraines intactes à 15 mètres au nord du fort. (elles doivent encore exister)  Il m'a fallu passer entre la voute en pierre à 5 ou 6 mètres de haut pour examiner l'espace entre la roche et la voute. Des explosifs auraient pu y être dissimulés... Avec une grande échelle, une petite torche, un pantalon et une veste fournis par la Mairie, j'ai rampé sur ces voutes. Sans rien trouver d'anormal. Étant donné qu'elle étaient concaves, je craignais de glisser six mètres plus bas entre le le pied du mur et la roche. Ce qui m'aurait été fatal. J'ai ainsi examiné l'entre voute des trois grandes salles indépendantes. Au centre du fort, même travail de spéléologue des ruines accessibles en rampant. Nombreuses cavités ou je devais trier les restes des occupants enfouis - dangereux ici;  inoffensifs là... Dur, parfois mais il fallait vivre ! Et de travail que personne ne voulais faire me rapportait de quoi vivre...dans un blockhaus que j'avais aménagé...et qui existe toujours.
Un mois de travail (45 h par semaine) me rapportait 120 000 F primes comprises. (deux fois le salaire d'un chauffeur d'autobus) Afin de pouvoir reprendre mes études au lycée, j'ai fait ce travail trois ans. Je pense que j'ai pu ainsi "visiter"
toutes les fortifications de Sanary à Hyeres (Simone Blériot). Que de souvenirs !
Cordialement.

Existe il encore des accès aujourd'hui?