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Nombre de messages : 13672 Age : 57 lieu : Le Girmont Val d'Ajol (88) ex : Grasse, Nice, Antibes Date d'inscription : 06/03/2006
| Sujet: Re: Libération de Nice (06) Sam 20 Déc 2014 - 4:25 | |
| Spécial Libération de Nice 1939 - 1945
http://www.riviera-magazine.com/2000/automne/news/articles/paysage/rmPaysage-us.html _________________
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| Sujet: Re: Libération de Nice (06) Sam 29 Aoû 2015 - 3:41 | |
| http://www.nicematin.com/nice/qui-sont-les-nicois-tombes-pour-liberer-leur-ville-le-28-aout-1944.2322402.html
Qui sont les Niçois tombés pour libérer leur ville le 28 août 1944?
Les résistants niçois ont payé cher leur liberté: 32 ont perdu la vie en libérant la cité ce jour d'août 1944.
C’est au numéro 20 du boulevard de Cessole, dans le Palais Stella, que le soulèvement se décide. Le comité insurrectionnel mis en place par les communistes, composé de militaires et de politiciens, s’y réunit le 27au soir. Dès le petit matin du 28 août, les résistants de toutes sensibilités se retrouvent dans les rues de Nice,pour se libérer de l’occupant allemand.
>> LIRE AUSSI. "Nice est la seule grande ville du Sud-Est à s’être libérée elle-même"
Les premiers combats éclatent au niveau du passage à niveau, en haut du boulevard Gambetta. Puis se propagent un peu partout. Les Allemands sont débordés. Ils décident de quitter la Ville, dans la nuit. Nice est libre.
Mais au prix de 32 martyrs. Voici le récit (1) du dernier combat de certains d'entre eux
- Alphonse Cornil
Vers 10 heures, ce 28 août, au 128 du boulevard Gambetta, Alphonse Cornil, 65 ans, attaque seul à la grenade et anéantit une mitrailleuse allemande qui protégeait la progression d'un colonne ennemie vers le passage à niveau. Mais une rafale de mitraillette le blesse mortellement. Cette action permet de repousser l'ennemi et de reprendre le contrôle de la zone.
- Roger Boyer
Cette victoire allait provoquer la colère des Allemands. "L’ennemi, dépité de son échec, mettait en action des mortiers", stipule le rapport du 6e groupe des FTPF (Francs-tireurs et Partisans français). Le courageux Roger Boyer en sera victime.
- Joseph Giuge
Concierge de la mairie Nice, occupée par le groupe CFL Lenoir dont il fait partie, Joseph Giuge s'est porté volontaire pour assurer le ravitaillement du groupe. Pour ce faire, il doit traverser la zone de feu ennemie. Mais à 10 heures, au retour de sa deuxième mission, il est fauché, rue Saint-François-de-Paule, par les balles ennemies des occupants du blockhaus du square Albert-1er.
- Jean Gordolon
Jean Gordolon, 21 ans, CFL du groupe Pascal qui assure la liaison avec le groupe Lenoir de la mairie, est touché au ventre par une rafale de mitrailleuse dans la rue Saint-François-de-Paule. Transporté à l'hôpital Saint-Roch, il ne survivra pas.
- Roger Simon
Autour de la centrale des PTT de Fabron, dont s’était emparé le groupe Académie dès le matin, ça barde aussi. Alors qu’il allait rejoindre les combattants aux prises avec les Allemands, Roger Simon, 19 ans, fut pris par une patrouille allemande. Le jeune CFL du groupe Parent est alors torturé puis abattu dans le blockhaus du 323, promenade des Anglais, par balles de revolver dans la tête.
- Jean-Marc Ballestra
Il est 11h30. A côté de l'école de Nazareth transformée en poste de secours, c'est le jeune Jean-Marc Ballestra, 20 ans, FTPF, qui s'écroule lui aussi, touché par un obus de mortier.
- Raymond Carmine, Lucien Chervin et Auguste Gouirand
Raymond Carmine, membre des CFL des Alpes-Maritimes, groupes Nord, mais aussi Lucien Chervin, des FTPF numéro 6, ainsi qu’Auguste Gouirand, 42 ans, FTPF et membre du Mouvement Combat, perdent la vie alors qu'ils défendent le haut du boulevard de Cessole, poste chargé de couvrir les arrières du bastion du passage à niveau.
- Antoine François Suarez
Autour du dépôt des TNL, les résistants doivent aussi repousser plusieurs assauts ennemis. Derrière des sacs de sable, ils défendent le dépôt, cerné par les Allemands. À 13h50, Antoine François Suarez, l’organisateur des milices patriotiques du dépôt des TNL, tombe, touché d’une balle en plein front. Ses camarades tiendront bon et repousseront l’assaillant.
- Jean Gironne
Les combats font aussi rage du côté du Vieux-Nice. Vers 15 heures, posté sur la tourelle du lycée de Garçons (Masséna), Jean Gironne, FTPF du groupe René, agent du service SR, mitraille les ennemis qui tentaient d’atteindre un des portails d’entrée. Mais une rafale de mitraillette venant d’un immeuble voisin le réduit au silence.
- Eugène Alentchenko
Non loin, après avoir combattu contre le blockhaus du boulevard Carabacel, Eugène Alentchenko, 21 ans, FTPF de la 36e compagnie de Provence, prend position sur le toit du 2, rue Defly, avec un camarade. Il tente de mettre hors d’état de nuire le fusil mitrailleur Allemand placé à l’angle du Pont Garibaldi et du quai Saint-Jean-Baptiste. Mais vers 16 heures, alors qu’il a abattu deux Allemands, il est repéré, et mortellement atteint à la tête.
Paul Vallaghé
Dans le même secteur, sur la place Garibaldi, les Allemands ont réussi à positionner deux mitrailleuses lourdes et un canon de 25 sur ce lieu stratégique qui ouvre sur le port, mais aussi sur l’arrière-pays et l’Italie. Autour de 18h, Paul Vallaghé, FTPF du groupe René, attaque un détachement allemand de neuf hommes qui commandait le tir d’une de ces pièces d’artillerie légère.
Après les avoir abattus, il s’élance pour s’emparer du canon afin de l’utiliser immédiatement contre l’ennemi. Mais alorsqu’il entreprend de la ramener vers la base du lycée de garçons, il est abattu par une rafale de mitraillette dans les reins. Il décède à 21 heures à l’hôpital Saint-Roch
Vincent Boscarolo
Vincent Boscarolo, CFL, tente aussi plusieurs fois d’aller à l’attaque du canon. Il tue quatre Allemands. Mais au troisième assaut, alors qu’il tente lui aussi de ramener un canon vers ses barricades, il est tué, à hauteur du café de Rome (aujourd’hui café de Turin).
Fortuné Barralis
A 20 heures, c'est Fortuné Barralis, 23 ans, du Corps franc de la libération (CFL) Groupe Lorraine, Nice-Nord, qui est mortellement touché au passage à niveau, au retour d'une mission de récupération d'armes et de munitions, et de ramassage de blessés.
Mais aussi:
Aristakes Arsomanian, Jean Authement, Auguste Bogniot, Antoine Codaccioni, Basile Rossi, Antoine Souchon, Venance Cantergiani, Michel Ravera, Marius Fantino, Sauveur Bernardo, Raymond Albin, Antoine Genouillac, Jean Morales, Jean-Marc Bobichon, Jean Badino, Auguste Arnaudo et Verdun Vial.
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