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La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943)
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Capu Rossu
Nico..!
6 participants
Auteur
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Nico..! Spécialiste radariste et aviation
Nombre de messages : 160 Age : 51 lieu : Mornas (84) Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Ven 28 Mar 2008 - 15:47
La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943)
Compagnie FRAISSINET
Fiche technique :
Général BONAPARTE Compagnie de Navigation FRAISSINET 1923, Chantiers et Ateliers de Provence, à Port de Bouc, France. 2,796 tons ; 315-4 x 44-6 x 24-5 (Long. 96,12m x Larg.13,63m.) 434 n.h.p. Triple expension engines le 19 mai 1943 entre Ajaccio et Nice.
Historique :
En 1938, la compagnie de Navigation FRAISSINET possède 14 navires. Après novembre 1942, en accord avec le Gouvernement de Vichy, 18 navires de la marine marchande Française assurent des liaisons en Corse. Le 19 mai 1943, le Commandant français QUĖRĖ, commandant de bord du H.M.S. Général BONAPARTE (2795GRT), (armé par les allemands), quitte le port d’Ajaccio en Corse, il transporte à son bord 199 passagers, 68 hommes d’équipage et approximativement 350 tonnes de diverses marchandises entre Ajaccio et Nice. Il a pleine connaissance des risques encourus. A 14H30, le navire se situe à peu près à 40 milles, 152 de Nice. Le Commandant repère le sillage de deux torpilles, il appelle tout le monde à quitter rapidement le navire. Quelques secondes plus tard, le Général BONAPARTE est atteint d’une torpille dans le compartiment numéro 3. Une violente explosion se produit à l’arrière du navire. Deux canots peuvent être descendu à l’eau, ainsi que de nombreux radeaux. 2 Torpilleurs de la marine allemande les TA 10 (ex Nav. Français L’Iphigénie) et TA 11 (ex Nav. Français La Pomone) Commandé par le Kpt LOERKE, ralliant La Spezia, Italie à Toulon en France, perçoivent le drame qui se déroule et récupère 145 survivants. Le Commandant QUĖRĖ décède lors de ce torpillage. (En son souvenir, le 13/07/1948, entrera en service un nouveau paquebot nommé : « commandant QUĖRĖ ». Le « Général BONAPARTE » (2795GRT) viens d’être couler, 43°01’N / 07°40’E, par le sous marin anglais « SPORTSMAN » commandé par le Lt. GATEHOUSE, c’est sa première mission. Doc. Nico..! Le 09/07/2007
Le Sous Marin Anglais « SPORTSMAN » P79. Royal Navy
Fiche Technique :
Classe : S3 / Penant : P229 / Equipage : 48 Built: 17 april 1942 Builder : HMDY Chatham Disposal date: 23sept.1952. Chambre de Propulsion Electrique.
Transféré en 1951 à la Marine Nationale Française et rebaptisé F.S. « SYBILLE », il disparu le 23 sept. 1952 en Méditerranée 38 miles à l’Est de Toulon, en plongée entre Cannes et les îles de Porquerolles, emportant 47 hommes d’équipage.
Doc. Nico..! 09/07/2007
Nico..! Spécialiste radariste et aviation
Nombre de messages : 160 Age : 51 lieu : Mornas (84) Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Ven 28 Mar 2008 - 16:02
Quelques images du Général Bonaparte :
Nico..! Spécialiste radariste et aviation
Nombre de messages : 160 Age : 51 lieu : Mornas (84) Date d'inscription : 06/12/2007
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Ven 28 Mar 2008 - 16:11
Des images du Sousmarin anglais Sportsman..! :
Le moteur:
L'équipage :
Capu Rossu Spécialiste: artillerie et marine de guerre
Nombre de messages : 2057 Age : 75 lieu : Martigues Date d'inscription : 29/04/2007
Sujet: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Sam 29 Mar 2008 - 15:59
Après l'invasion de la Zone Libre, le gouvernement de Vichy va s'employer à maintenir un minimum de relations maritimes avec la Corse. Il s'agit avant tout de maintenir un lien afin que les Italiens ne puissent pas prétendre que la France se désintéressent des Corse alors qu'eux sont prêts à les accueillir dans la mère patrie. Trois paquebots mixte, Général Bonaparte, Ville d'Ajaccio et Cap Corse, qu'épaulent deux cargos, Ville de Bastia et Château Yquem, vont tant bien que mal assurer cinq à six rotations par mois sous pavillon français et avec équipage français. Malgré une mauvaise volonté évidente, les Italiens ne peuvent pas s'opposer ouvertement à ce trafic. Pour éviter un passage du côté des Alliés, les navires devront embarquer une garde armée italienne. En réaction à cette mesure, Londres fait savoir que les navires incriminés seront plus considérés comme des navires neutres mais bien comme des navires ennemis malgré le port des marques de neutralité. La navigation nocturne se fera tous feux éteints pour limiter les risques. Malgré les risques encourus, les équipages continueront à naviguer pour assurer la continuité territoriale. Des primes allant de 2000 F pour un matelot à 5000 F pour le commandant et une assurance incluant les enfants à charge sont mise en place par le gouvernement. Le premier à disparaître est le Général Bonaparte. Il est suivi le 27 juillet 1943 par le Château Yquem torpillé par le HMS Usurper à deux milles des Iles Sanguinaires. Le Cap Corse finira sa carrière en août 1944 sabordé à l'entrée du Vieux Port. En septembre 1943, le Ville d'Ajaccio se trouve à quai dans le port d'Ajaccio quand éclate l'insurrection des maquisards. Dans la nuit du 17, sur ordre du commandant la Marine à Ajaccio, il prend la mer et gagne Alger. La Ville de Bastia est à Sète lors de la libération du port héraultais. Après le débarquement de Normandie, le navire est pris par les Allemands qui évacuent l'équipage et préparent le navire pour le sabordage, chargement de sable et mise en place des explosifs puis le mouillent à l'entrée du port. Le 19 août, le mouilleur de mines M 6063, ex paquebot français Cyrnos, le canonne mais ne parvient pas à le couler. Les Allemands le mouillent alors quai des Américains près du cargo Cens. Les explosifs qui minaient les quai sautent coulant le Cens mais avariant seulement la Ville de Bastia. cachés tout près, le commandant et le chef mécanicien profitent ques les Allemands sont occupés ailleurs pour gagner le navire à la nage et ils parviennent à désamorcer les charges de sabordage. Les Allemands revenus constatent que le navire n'a pas coulé. Ils tentent de le faire en le mitraillant sous la flottaison. Les deux officiers français, qui n'avaient pas quittés le bord, obturent de l'intérieur les trous des balles limitant les voies d'eau. Pressé d'évacuer la ville, les Allemands l'abandonnent à son sort. La Ville de Bastia manquera d'être coulé dans les jours suivant s par un raid de la RAF qui le mitraille à son tour causant des avaries supplémentaires mais ne le coulant pas. Réparé et remis en service, la Ville de Bastia demeurera sous pavillon français jusqu'en 1955. @+ Alain,
Michele aime ce message
agneti Modérateur général - Archiviste
Nombre de messages : 1674 Age : 54 lieu : Marseille 14ème Date d'inscription : 29/11/2007
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Dim 30 Mar 2008 - 0:48
Belle synthèse Capu Rossu. Tu as le nom des deux sauveurs du ville de Bastia qui décidément avait la vie dure ?
Capu Rossu Spécialiste: artillerie et marine de guerre
Nombre de messages : 2057 Age : 75 lieu : Martigues Date d'inscription : 29/04/2007
Sujet: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Dim 30 Mar 2008 - 7:07
Affirmatif : Le commandant était le C.L.C. Crescent et le chef s'appelait Sorin. @+ Alain
PS: merci pour la date achèvement tunnel du Resquiadou
cardo
Nombre de messages : 182 Age : 64 lieu : bastia Date d'inscription : 08/01/2008
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Sam 24 Mai 2008 - 12:47
corse matin du 21/05/2008
Soixante-cinq ans apres, la derniere survivante, marie dominique sampieri, agee de 92 ans temoigne
Savelli
Nombre de messages : 1 Age : 56 lieu : Paris Date d'inscription : 11/11/2017
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Sam 11 Nov 2017 - 8:16
Bonjour,
Je viens de découvrir ce sujet qui est ancien, je le reconnais, néanmoins je suis très intéressée, car je suis la petite-fille maternelle d'un des disparus du navire le "Général Bonaparte". Je souhaitais avoir accès aux images postées sur cette file, seulement les liens ne semblent plus être valides.
Voici d'ailleurs quelques précisions quant au torpillage du "Général Bonaparte" :
Il a été touché par deux torpilles le 19 Mai 1943 à 14h12 à quarante milles dans le 152 de Nice et a coulé en 1 minute et 1/2 (comme inscrit sur le procès-verbal de disparition de mon grand-père sur la déclaration du 1er Lieutenant PARODI Auguste).
Mon défunt grand-père était graisseur à bord et s'appelait Emmanuel SAVELLI.
NIALA Spécialiste : Marine de guerre
Nombre de messages : 414 Age : 80 lieu : NEUFCHATEL Date d'inscription : 21/01/2012
Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943) Dim 19 Nov 2017 - 7:14
Puisque les photos n'apparaissent plus, voici quelques photos des navires objet de cet article:
Le paquebot Général Bonaparte
Le HMS Sportsman
Le torpilleur allemand TA10 ex La Pomone français qui a recueilli les survivants du Général Bonaparte
Et quelques précisions sur ce sauvetage.
Deux torpilleurs allemands, les ex français TA10 ex Pomone et TA11 ex Iphigénie allaient de La Spezia à Toulon, lorsque la vigie de l'un d'eux signale le paquebot en perdition, les torpilleurs se déroutent et récupèrent 145 survivants, le commandant Quéré, commandant du Général Bonaparte décède lors de ce torpillage ( en souvenir le paquebot commandé en 1947 pour la ligne de Corse sera nommé Commandant Quéré). Le Général Bonaparte vient d’être coulé par le sous-marin britannique HMS Sportsman; à signaler que le Sportsman sera transféré à la France le 8 juillet 1952 prenant le nom de Sybille et qu'il disparaîtra le 24 septembre 1952 avec la totalité de son équipage soit 47 hommes non loin du Cap Camarat.
Le capitaine de Frégate allemand Konrad Loerke commandant le TA10 ex Pomone recevra en 1959 la Légion d'Honneur pour avoir sauvé la vie de 143 français.
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Sujet: Re: La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943)
La perte du navire le «Général BONAPARTE » (1923 – 1943)