Bonsoir,
Que ce soit à Cannes, Antibes ou Villefranche sur Mer, les Allemands ont sabordés divers navires soit des petits patrouilleurs soit des petits yachts ou des embarcations de pêche.
J'ai les plans des épaves des trois ports.
Pour interdire un port à l'ennemi, le minage des darses ne suffit pas. Les équipes de déblaiements alliées étaient très efficaces. Par exemple à Marseille, trois semaines après la libération de la ville, les Seabees avaient ouvert un passage dans barrage de la Joliette, du Vieux Port et de la Passe Nord Ouest et les mines des chenaux d'accès, du bassin de la Joliette, du bassin Wilson et du bassin de la Pinède. Du coup, les liberty pouvaient décharger l'intérieur du port, certes amarrés sur bouées mais à l'intérieur du port. Dans un même délai, les port de Cannes et de Golfe Juan pouvaient abriter les bâtiments légers de la Flank Force, chasseurs de sous-marins et vedettes lance-torpilles.
La destruction à l'explosif de quais étaient le plus handicapants, car cela interdisaient bon nombre de postes d'amarrage car soit les débris du parement tombaient à l'eau empêchait les navires d'accoster soit même s'ils pouvaient le faire, il n'y avait plus d'espace pour déposer la cargaison mas un beau cratère à la place de la surface plane. Cette destruction était complétée par celles des grues, quand il y en avait. Peu gênant pour un cargo qui peut se servir de ses cornes de charge mais si les artificiers ont bien calculé leur coup, la grue tombe à l'eau et ajoute à l'encombrement qui interdit l'accès au quai. La destruction des hangars peut partiellement compléter le problème mais pas obligatoirement car les Américains avaient pour habitude d'aménager des "aera zones" en dehors des agglomérations pour stocker le matériel débarqué. Quant au débris de maçonnerie des hangars, ils s'en servaient pour combler au bull les cratères sur les quais. Et du coup transformaient un handicap en un avantage.
@+
Alain