Unités armée de l'Air à CARCASSONNE LÉZIGNAN et BEZIERS

Re,
Dans la foulée, et en me référant au même livre, je ne note que 3 groupes de Chasse passés par CARCASSONNE en escale pour l'Algérie:
- GC I / 5 (du 17 au 2 juin) et GC II / 5 (le 17) , sur Curtiss H75
- GC II / 7, sur Dewoitine 520, le 17; le lendemain, lors du transfert vers Perpignan-La Salanque, deux appareils s'écrasent au sol à Lézignan, je n'ai pas plus de détail là dessus.

Concernant BEZIERS, on note le passage de trois Groupes Aériens d'Observation sur Potez 6311:
- Le GAO 584 du 17 au 19, qui a pu passer en Algérie via Marignane.
- Le GAO 512 les 17 et 18 juin (vers Marignane puis probablement démobilisé)

- Enfin le cas du GAO 513, qui a fait escale sur le terrain de MILLAU-LARZAC le 18 juin, puis est noté à SERVIAN le 19 et enfin à St ANDRE De ROQUELONGUE le 24, et le périple s'arrête là, donc comment peut on interpréter ceci:
>> Soit les avions étaient à VIAS puis à LEZIGNAN (où ils ont été abandonnés...), avec l'échelon roulant et la partie administrative dans les deux villages ;
>> Soit tout le personnel, navigant et au sol, a fait la descente en camions comme ils ont pu et par où ils ont pu, pour ce voir démobilisé sur la dernière étape le jour de l'armistice.
Je vais voir dans mes soutes si j'ai d'autres détails, mais je pense que vu la gigantesque pagaille qu'il y a eu, on peut penser à la 2ème option, et ils n'ont pas été les seuls !
De plus, entre les unités constituées qui sont passées en AFN en avion, celles qui sont passées en bateau (Port Vendres), les personnels en attente entassés au camp de Rivesaltes et ceux passés en douce, à l'oeil ou en-bordel-couvrez par bateau, c'est un vrai sac de noeuds...

Un autre jour, je ferai l'inventaire sur La Salanque, et çà promet...
A+

J'ai oublié qq chose sur Carcassonne:

En septembre 39, les écoles de pilotage de début ont été complètement éclatées et réparties dans les différents terrains civils de l'hexagone, avec un plan de repli en AFN.

C'est ainsi que dans le secteur Languedoc / Midi Pyrénées se sont retrouvées quatre "Ecoles Elementaires de Pilotage" (EEP) pour les cours au sol et 15 heures de pilotage de base sur Caudron 270 Luciole
- EEP 40 à GRAULHET
- EEP 42 à GAILLAC
- EEP 47 à ALBI
- EEP 48 à CARCASSONNE
- EEP 49 à PERPIGNAN (Llabanère probablement)

Après cette première phase, l'élève pilote allait à l'Ecole Auxiliaire de Pilotage n°20, à CARCASSONNE, pour passer son brevet de pilote militaire sur Hanriot 182 (30 à 35 heures de vol en plus).

j'ai ainsi pu consulter le carnet de vols d'un pilote qui a effectué cette progression (EEP48 + EAP20) à Carcassonne du 22 novembre 39 au 22 avril 40.
Ensuite, il avait commencé une phase de perfectionnement sur Morane Saulnier 230, mais avec les hostilités, les choses ont évidemment trainé, et sa progression a été interrompue le 17 juin après seulement 10 heures de vol. De toutes façons, il a pu partir à temps en AFN puis continuer dans les FAFL.

17 Juin 1940 2 appareils écrasés sur Lézignan on regardera çà de plus prés aux Archives...

Pour Carcassonne as-tu des infos sur un bataillon de l'air en 1940?

Bonjour,

Après interrogation sur un autre forum, j'ai reçu la réponse suivante

2ème Section du Bataillon de l'Air 125, le Bataillon de l'Air n° 125 étant le bataillon de l'air de la base d'Istres. Cette section est mentionnée dans le Commandement Territorial de l'Armée de l'Air du 1er janvier 1938 à fin 1939 comme à créer ultérieurement.

Devant être aussi créé ultérieurement, il y est cité le Groupe Aérien Régional n° 522.

@+
Alain

Donc suivant l'ordre de bataille du 3 septembre çà dépendrait de l'escadre de bombardement n°23 avec les G.B. I/23 et II/23.

Mais si ordre de bataille au 10 mai 1940 (plus probable) çà correspondrait au 11ème Groupement de Bombardement avec les G.B. I/11 et II/11.


A quoi sert un bataillon de l'air?

Bonsoir Jubilée,

Un bataillon de l'air a pour fonction d'assurer le fonctionnement et la défense d'une base aérienne. Sa composition varie suivant l'importance de la base et des éléments détachés dans des bases secondaires. Ces éléments détachés sont eux aussi d'importance variable suivant la base secondaire où ils sont déployés.

Il ne dépend pas des unités qui stationnent sur la base (escadrille, groupe ou groupement) mais de la chaîne de commandement de la région aérienne.
L'organisation de l'Armée de l'Air est établie sous deux parallèles :
1) le bataillon de l'air qui gère la vie de la base et fournit aux diverses unités volantes leurs moyens de vie, carburant, munitions, vivres, infirmerie, casernements et ateliers. Il ne donne d'ordres aux commandants des unités volantes mais pas directement au personnel que pour les mesures de défense de la base, les problèmes de discipline générale à l'intérieur de celle-ci et pour les relations entre les divers services de la bas et l'unité volante.
2) l'unité volante qui accomplit ses missions, de chasse, bombardement, observation ou transport.Le commandant de l'unité volante reçoit ses ordres et rend compte à un état-major qui fixe les missions. Il est responsable vis à vis de cet état-major du fonctionnement interne de son unité et de la discipline en vol. Il n'est subordonné au commandant du bataillon de l'air et de la base que pour les besoins de la vie quotidienne.

J'espère avoir été clair car cette organisation qui existe aussi dans d'autres pays peut sembler complexe.

@+
Alain

Oui çà me parait clair, on pourrait donc rapprocher une Fliegerhorst Kompanie de ce rôle donc pour la Luftwaffe? Ou bien plutôt un Flieger Regiment?

Et continuons un peu. Comment interpréter ce détachement en novembre 1944 à Lézignan détaché de Toulouse :



Éléments formé en France à Toulouse en Août 44 comme le groupe de chasse I/18 Vendée, groupe de chasse II/18 Saintonge ou le groupe de bombardement I/31 Aunis?

Le groupe de reconnaissance III/33 Périgord étant en cours de formation en novembre...

CALCINE Jacques a écrit:

Re,

- GC II / 7, sur Dewoitine 520, le 17; le lendemain, lors du transfert vers Perpignan-La Salanque, deux appareils s'écrasent au sol à Lézignan, je n'ai pas plus de détail là dessus.

Il semblerait qu'il s'agisse du Dewoitine n°231 de la 3ème escadrille piuloté par le Sergent Jean DOUDIES et le n°251 piloté par le sergent Amédée PASSEMARD.