Bonsoir,
Le fort des Têtes est toujours à l'armée, l'acte n'étant toujours pas signé ... et ne le sera pas tant que la dépollution du site ne sera pas effectuée.
Actuellement des travaux sur le bastion de la Reine (Front Royal) se terminent ainsi que sur l'une des portes à pont levis à l'intérieur du fort. Ils constituent la fin du partenariat Culture-Défense.
Effectivement pour 1,- euro, la ville pourra récupérer le bébé, sauf que au delà du coût de la restauration il faudra tout de même qu'elle admette que l'avenir d'un tel patrimoine ne peut se jouer qu'avec un partenariat public-privé mais les politiques détestent perdre les rennes ...
L'armée finance actuellement (l'une des compensations financières au départ du CNAM, car la ville a aussi reçu des dons de l'Etat sous diverses formes, l'euro symbolique étant l'une d'entre elles) un poste de chargé de mission UNESCO, ..., sauf que la personne recrutée dirige le service d'urbanisme de la ville et ne s'occupe, à ma connaissance, pas du tout des responsabilités d'un "chargé de mission UNESCO". Je ne pense que ce soit là une manière efficace de trouver un avenir à ce magnifique ensemble fortifié. Toujours est-il que si l'on ne fait rien dans dix ans c'est le double qu'il faudra.
Du métier, j'estime qu'il faudrait une entreprise de dix personnes sur vingt ans pour sauver le fort. Pour ceux qui connaissent Besançon, la citadelle, lorsque la ville l'a récupérée après guerre, était dans un état sanitaire bien plus préoccupant que le fort des Têtes. Des moyens financiers (dépassant les clivages politiques) constants ont permis d'en faire quelque chose de plutôt bien non ?
Le problème de la ville de Briançon est que sa priorité est la ville intra muros et qu'elle n'a ni vision ni projet pour ces forts, ni réellement quelqu'un(e) pour y réfléchir H24 ...
Rankki