en 1944, le Generalmajor Botho Elster dirige un Marschgruppe baptisée la colonne Elster composé d'élements hétéroclites (158e division, 159e division, bataillon de sécurité 692 et des éléments disparates tels que personnels de Feldkommandantur, de la marine, de douniers, groupes de dca ....) fort de 25 000 hommes qui tente d'échapper à l'encerclement. Ils sont harcelés par les groupes de résistance.
Alors qu'ils traversent l'Indre, du 3 au 6 septembre, la colonne subit les harcèlements de la brigade Charles Martel et des maquis FFI et FTP de l'Indre du colonel Minguet. Ces attaques incessantes retardent, épuisent et exaspèrent les soldats qui, ne respectant plus les ordres d'Elster, se livrent à de nombreuses exactions, incendies, vols, viols, massacres de prisonniers et de civils, notamment à Saint-Michel, Sainte-Gemme (où 36 maisons sont brûlées sur 54), Mézières-en-Brenne...
C'est dans ce contexte que des éléments de la résistance commettent également des exactions vis à vis de soldats allemands;
la reddition de la colonne Elster sera la plus grande victoire de la résistance et une grande honte pour l'armée allemande. Il est condamné à mort par le Cour Martiale du Reich, il est tricard dans les camps de prisonniers aux USA "Pendant sa détention, lui et ses proches officiers sont en butte au mépris de certains de leurs camarades prisonniers avec eux, et même à des menaces de mort, car ces derniers estiment qu'Elster a pris avec sa reddition une assurance sur l'avenir et que c'est avec raison qu'il a été condamné. D'abord détenu dans le Mississippi, il est déplacé à plusieurs reprises pour raisons de sécurité"