Bancairon / St Martin de Vésubie : unités allemandes

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Bonjour je cherche (pour les besoins d'un roman) des infos sur les unité allemandes stationnées à l'usine hydro électrique de Bancairon (06) et Saint Martin Vésubie (06) entre le 15 aout et le 1er septembre 1944. Merci.

Bonsoir! je connais une personne ayant vécu et travaillé a l'usine de Bancairon perdu dans les gorges de la Tinée.. que des abrupts et caillasses .il y a une vingtaine d'années.. j'y ai passé quelques jours c'est une usine a conduites forcées a trois ou quatre alternateurs verticaux il me semble a moins que je ne confonde car il en a fait plusieurs.. je vais voir de lui poser la question a ce sujet il a été déplacé en fonction des concours et avancements il faudra être patient car peu joignable le turbin si lui ne sais pas peut être connaît 'il des anciens ayant l'historique en tête je note la période a plus Salutations & Bonne Nuit

MP reçu :

J'ai trouvé un casque en parfait état sans lequel est écrit Litwa (Lituanie en polonais) il y avait les unités étrangères aussi . j'ai également trouvé un P08 marque MAUSER et d'après le numéro, un spécialiste luxembourgeois m'a indiqué que c'était un pistolet de Gendarme ou de troupes de réserve Biélorusse ou pays balte

Bonsoir! je ne sais pas de votre coté si cela avance? j'ai parlé a sa compagne de la chose il y a plusieurs jours mais pas de retour ou il ne sait rien ou il s'en bat les amandons.. j'attend comme Charles on verra bien salutations du soir !!

L’occupation allemande de Saint-Martin s’est terminée le 16 août 1944 (elle avait débuté le 10 septembre 1943), à la suite d’un acte d’intimidation organisé par le réseau local de la Résistance F.T.P. Un groupe, dirigé par Paul Sola, envoi son adjoint Saurel et le maire Blanchard intimer l’ordre de se rendre aux Allemands (en fait, essentiellement des Douaniers), repliés dans l’hôtel Victoria, après leur avoir coupé l’eau et l’électricité. L’hôtel était cerné, les résistants occupaient le village, et, pour rajouter au tableau, les Américains (avec des chars) étaient annoncés à Plan du Var.
Après tergiversations, intimidations diverses, le commandant allemand accepta d’accompagner les plénipotentiaires jusqu’au pont du Touron, où une barricade, dressée à la hâte, cherche à démontrer la supériorité numérique et militaire des Résistants.
Le commandant allemand accepte finalement la reddition. Les 37 hommes de troupe allemands sont fait prisonniers et dirigés sur Belvédère.
Mais la guerre n’est pas terminée pour autant. La région de Saint-Martin resta encore 8 mois sur la ligne de front. Les troupes allemandes tiennent les cols, et surtout s’installent dans le massif de l’Authion, s’implantant fermement dans la vallée de la Roya.
Le 90ème Panzergrenadier, afin de s’approvisionner, décide de piller les villages alentours. Le 27 août, c’est au tour de Saint-Martin de subir leur vindicte. Après une préparation de tirs de mortiers, qui firent 6 victimes parmi la population civile, une cohorte allemande investit le village. Les hommes furent rassemblés et menacés d’exécution. Les troupes organisèrent alors le pillage du village. Le forgeron – serrurier Malausséna fut contraint de forcer les portes des maisons d’habitation. Les camions furent chargés et retournèrent vers l’Authion, libérant ainsi la population…
de temps à autre, un ou deux chars américains montait jusqu’à Saint-Martin, se positionnant sur la route de Venanson ou sur celle du Valdeblore pour tirer sur l’Authion…


Chronologie
16 août, début des négociations pour la reddition des troupes allemandes de Saint-Martin
Reddition de Puget-Théniers
Reddition effective des 37 allemands
Les 27 et 28 août, pillage de St Martin par les troupes de la 90ème Panzergrenadier qui s’étaient installées à l’Authion le 22 (provoquant le replis des résistants du groupe Hochcorn sur Clans)
30 août, réinstallation des FFI qui repoussent une tentative d’une section allemande venant de Fenestres de réinvestir le village
2 septembre, arrivée des Américains à Saint-Martin
5 septembre, libération de La Bollène
Octobre, le 90ème allemand est remplacé par le 4ème Hochgebirgasbataillon (chasseurs Tyroliens)

Les Américains de la 1ère Air Born Task Force s’installent son 509ème bataillon dans la Vésubie, puis sont remplacés par la 44ème Brigade Anti Aérienne (et son 602ème bataillon qui s’installe à Roquebillière).
En février 1945, il ne reste plus que le 442ème Combat Team.

Les troupes françaises sont réorganisées selon la nomenclature d’avant-guerre. Les jeunes gens sont conscrits sous les Drapeaux, et envoyés s’entraîner à Beuil Les Résistants sont intégrés, non sans mal, car l’armée ne reconnaît pas toujours les grades acquis dans le maquis.
Les bataillons 20 et 22/XV sont déployés entre La Bollène Vésubie et Rimplas. Leur PC est installé à Saint-Martin le 22 février 1945.
Les escarmouches se multiplient. Saint-Martin est bombardé, il y a 11 tués dont 5 à la sortie de la messe dominicale, 16 blessés et 35 immeubles endommagés.
Le 3 mars, c’est l’arrivée de la 1ère D.F.L. appelée désormais 1ère Division de Marche d’Infanterie.
9 au 28 avril 1945 – bataille de l’Authion
Le 9, préparation d’artillerie…
Le 10, début de l’offensive…
Les 27 et 28, entrée des troupes alliées à Demonte et Borgo San Dalmazzo

http://st.martin.liberation.pagesperso-orange.fr/

Admin a écrit:

MP reçu :

J'ai trouvé un casque en parfait état sans lequel est écrit Litwa (Lituanie en polonais) il y avait les unités étrangères aussi . j'ai également trouvé un P08 marque MAUSER et d'après le numéro, un spécialiste luxembourgeois m'a indiqué que c'était un pistolet de Gendarme ou de troupes de réserve Biélorusse ou pays balte

Bonsoir
Casque : LITWA est vraisemblablement le nom du propriétaire du casque

PO8 Mauser sans remettre en doute le verdict du spécialiste il faut avouer que le spectre des possibilités parait un peu vaste....
La questions à se poser est :
- S'agit il d'un P08 fabriqué d'origine pour l'armée allemande (les marquages militaires ne sont pas les mêmes que pour les modèles "commerciaux" pour le marché intérieur ou les commandes étrangères.)
Seuls les marquages pourront ,éventuellement, donner une partie du "pédigrée" car si les armes des douaniers ou de la Police pouvaient avoir des marquages spécifiques ,comme d'ailleurs certaines commandes étrangères, en revanche pour les "troupes de réserve Biélorusse " celles ci n'étaient équipées que de bric et de broc ,souvent de récupérations diverses, et ne disposaient d'aucuns marquages spécifiques.
A bientôt j'espère dans la rubrique "Identification"

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