la Flotte Italienne (Regia Marina) en juin 1940

Qui a des renseignements, des docus, sur le role (ou l´absence???) de la flotte italienne, lors de l´attaque de Menton et environs en juin 1940.
Dans tous mes bouquins, recits etc. je n´ai jamais rien lu d´une assistance de la Marine de Guerre (a part les trains, qui appartenaient a la Marine, comme je viens d´apprendre). En principe les tourelles des croiseurs et cuirassés auraient pu "embeter fort" les casemates du Cap Martin, Roquebrune. Castillon - et appuyer les attaques des AP´s (comme Barbonnet a fait de l´autre coté). Et ca d´une distance sure.
Les navires n´etaient pas prets? Ils avaient "peur" de l´aviation francaise?
Gruss
Jürgen
PS: J´etais chez la "Bundesmarine" il y a longtemps

avant de demander les autres il faudrait mieux se demander soi-meme. Et j´ai pensé à mon autre occupation, la Marine. Dans mon livre "Schlachtschiffe und Schlachtkreuzer 1905 - 1970" de Siegfried Breyer j´ai donc trouvé des dates sur les Cuirassés (Navi di Battaglia) italiens. Tous les plus anciens (Classe Conte di Cavour, Caio Duilio) étaient en train d´etre modifié et modernisé et pas tout a fait prets en juin 40. Les tout neufs de la classe Vittoio Veneto (Corrazzate) étaient à peine achevé ou en construction; donc pas pret non plus.
En ce qui concerne Croiseurs ou autres j´en ai pas des informations
Jürgen

Remarque La Marine française n'est pas non plus intervenue dans la bataille pour Menton...L'Opération Vado (raid naval sur Gènes) n'avait pas d'objectif de soutenir le front mentonais.
https://sudwall.superforum.fr/juin-1940-la-guerre-avec-l-italie-f25/combats-navals-et-aeriens-juin-1940-t92.htm

La seule opération navale italienne connue fut une éventuelle opération de débarquement de troupes de chemines noires derrière le Cap martin pour prendre à revers la Ligne Maginot...opération avortée par manque de moyens.

Fx

En fait le Duce ne veut pas subir de pertes dans un conflit que lui et Hitler pense se terminer avant la fin de l'année. Même réduites ces pertes seraient une immense perte de prestige et çà il ne peut le supporter. Durant tout le conflit, la Reggia Marine ne sera engagée qu'à son corps défendant.
Face à une Marine Française qui a pour mission de s'assurer le contrôle du Bassin Occidental de la Méditterranée et le libre accès à Marseille, SuperMarina (le commandement de la Marine Italienne) n'engagera que des sous-marins qui ne rencontreront aucun succès : problème des torpilles du Provana d'abord le 16 juin (une torpille jouant les marsouins et l'autre coulant avant d'atteindre sa cible) et de l'Adua le lendemain (torpille n'explosant pas). Ces engagements voient la perte du Provana contre-attaqué par La Curieuse qui l'éperonne et le coupe en deux. Un raid de la 8ème Division de Croiseurs est lancé contre le trafic Algérie - France mais faute de renseignements précis, en particulier reconnaissance aérienne déficiente, tombe dans le vide. La réaction française est immédiate : appareillage de la Force de Raid. Les croiseurs italiens avisés rentrèrent à leur base sans insister et notre flotte livra la bataille de l"Armoire à glace". Un hydravion français repéra une des deux divisions de croiseurs de la Force de Raid et la signala comme italienne avec une position erronée de 30 milles. Les croiseurs français, suivis à distance des Dunkerque et Strasbourg, chassèrent "l'ennemi" sans jamais le trouver jusqu'à ce que quelque officier fasse le rapprochement.
Durant le reste de la guerre, le Duce et Supermarina laissèrent l'initiative à la Royal Navy ne faisant intervenir leur flotte qu'à contre-cœur. De ce fait, face à des bâtiments britanniques très agressifs, les Italiens ne purent jamais s'approprier le contrôle de la Méditerranée Centrale et couper Malte de ses approvisionnements extérieurs ni s'assurer un ravitaillement continu en Lybie.
Une des causes de cette répugnance est le manque d'entrainement des marins italiens qui, malgré un courage louable lors de leurs engagements contre l'ennemi, ne purent jamais être à la hauteur de leurs adversaires.
La pénurie en mazout qui s'installera à partir de l'été 1941 ne leur permettra jamais de mener à bien cet entrainement et même de pouvoir faire sortir à la mer les forces nécessaires à l'escorte des convois vers la Lybie.
De plus les Italiens perdront la bataille technologique puisqu'ils n'auront jamais le radar sur leurs unités. A partir de ce moment là, les engagements nocturnes tourneront à la démonstration des Britanniques face à des navires "aveugles".
@+
Alain

3 opérations sur 4 en quelques sortes les italiens (chemises noires) ont bien débarqués sur Menton, mais arrivés sur le parking de la place d'armes en rang par 4, baillonettes au canon, ils se sont fait pulvérisés par le Cap Martin à coup de mortier de 81 mm.
Pour info le cap martin du 14 au 25 juin à 0 h35 tira 1041 coups de mortier de 81 mm

source général Montagne commandant le XVe CA dans la bataille pour Nice et la Provence, confirmé par un parent du général Magnien commandant le SFAM