Terrain St-Martin de Crau "les chanoines" (13)

Bonjour à tous.
Je recherche tous documents, photos et plan de ce site.
Si parmis vous , vous avez des informations cela me serais
utile. Un grand merci d'avance
Amitiés à tous
Maurice
OLERON 30

Bonsoir!

Voici quelques photos:

1941:

http://www2.stba.aviation-civile.gouv.fr/gotorec0328&id=&lang=?rec=031204180948699&act=0

http://www2.stba.aviation-civile.gouv.fr/gotorec0328&id=&lang=?rec=031204179948699&act=0

http://www2.stba.aviation-civile.gouv.fr/gotorec0328&id=&lang=?rec=031204168948699&act=0

http://www2.stba.aviation-civile.gouv.fr/gotorec0328&id=&lang=?rec=031204146948699&act=0

et 1945:

http://www2.stba.aviation-civile.gouv.fr/gotorec0328&id=&lang=?rec=031204202948609&act=0

Le terrain est au milieu de la photo.

Et avec un petit historique courtesy of the DGAC CD-ROM:

" S’agissant des pistes satellites de l’école d’aviation d’Istres, les informations conservées en archives pour chacune d’elles sont rassemblées ci-après.

- C’est ainsi donc que, expropriés en juillet 1937, les 113 ha ayant constitué l’emprise de la piste des Chanoines furent, après la guerre, remis en culture par voie d’amodiation avant d’être déclassés en 1960 en vue d’être aliénés. Remis aux Domaines en avril de l’année suivante, ils feront alors peu après l’objet d’une demande de suspension de procédure de la part du ministère des Armées "Air", le terrain étant "susceptible de recevoir à nouveau un usage militaire". La difficulté et le coût que présentait la réalisation de l’aérodrome régional d’Arles là où le prévoyait le plan d’équipement aéronautique conduiront peu après la ville, la chambre de commerce et l’aéro-club local à proposer le transfert du projet sur le site des Chanoines. L’Armée de l’Air estimera toutefois que les vols effectués dans le secteur visé par les avions basés à Istres et le projet de création d’une seconde piste sur la base ne permettaient pas que se développe une activité aéronautique civile ou militaire sur le terrain des Chanoines. Le motif de suspension de la procédure d’aliénation ayant ainsi disparu, celle-ci pourra alors reprendre son cours."

et enfin le terrain de nos jours:



Amicalement,

JV

bonsoir JMV,

Merci pour la doc, en réponse de mon post...
Cela me permet de mieux le situer...
Crois-tu que dans les archives de la luft on peut trouver
plus de détail sur l'occupation de ce terrain par la luft..?
Encore merci et amitiés
Maurice OLERON 30

Bonsoir!

Pour les infos, ça ne va pas être de la tarte...Il y a des gens plus compétents que moi à ce sujet sur ce forum...

Je pense qu'il sera difficile de trouver quoi que ce soit car la Luft ne l'a probablement utilisé qu'en secours/exercices, tout comme l'armée française avant elle; les bases importantes étaient Salon et Istres.

Les seuls je pense qui ont utilisé opérationnellement ces terrains, ce sont les Américains et les Anglais (Le Vallon Y18, et La Jasse/Eyguières Y19, où dans les deux cas il reste des traces).
Les Chanoines a visiblement servi de dépôt comme on peut le voir sur la photo de 45, mais n'a jamais été utilisé en opérations par les Alliés.

JV

Le terrain des chanoines a bien été occupé par les allemands. Voir mon article "CRAU, vestiges allemands" sur http://www.camargue-insolite.com.
Je continue à travailler sur le sujet....
Amitiés à tous.
PS : On recherche des bénévoles, pour entretenir les bunkers en CRAU, CAMARGUE... Faites vous connaître.
daniel.max13@orange.fr

EOLE13 a écrit:

http://www.camargue-insolite.com.
Je continue à travailler sur le sujet....
Amitiés à tous.
PS : On recherche des bénévoles, pour entretenir les bunkers en CRAU, CAMARGUE... Faites vous connaître.

Bonsoir
Ici il y a aussi des bénévoles qui font des articles , je me suis laissé dire que pour les bunkers de la "Camargue insolite" vu le niveau il y avait beaucoup à pomper ..?
[img][/img]

Laisse tomber... Ou laisse béton, c'est plus appropré au sujet...
A mon avis, l'essentiel c'est de collecter les renseignements puis de les diffuser, c'est çà le point d'orgue d'internet : la connaissance.
Pour ma part, je m'intéresse à l'histoire locale en général et les bunkers ne sont qu'une facette de l'interet que je porte à l'Hisoire...
Merci tout de même et tant pis pour votre réaction...

Bonsoir

Dans nôtre série "Les Chemins de la Connaissance" et afin que tout le monde comprenne ,voici ci-dessous un bref résumé des épisodes précédents:
https://sudwall.superforum.fr/biblio-et-liens-f6/lien-bunkers-de-port-saint-louis-13-pompe-forum-sudwall-t4486.htm

La diffusion et le partage des connaissances sont effectivement de règle sur le Net.
Toutefois il existe une règle de bienséance et d'honnêteté intellectuelle bien antérieure au Net et qui a toujours cours.
A savoir que quand des citations de pages entières , d'articles et de photos sont utilisés 2 cas peuvent se présenter:
- Ou bien la source est citée ,ou mieux mise en lien, et dans ce cas on est en présence d'une synthèse avec des références.
-Ou bien la source n'est pas citée et dans ce cas on est en présence d'un plagiat surtout si celà est présenté comme le résultat d'une recherche personnelle abondamment parsemée de "JE" et de "NOUS"

Je me réjouis qu'il existe des sites généralistes dans lesquels nous pouvons puiser des éléments et indications pour notre forum ,et inversement, et dans ce cas nous le citons en lien.

Dans le cas de vôtre site ,bien fait par ailleurs:
-Quelle est la part relative aux vestiges 39/45 provenant de "Sudwall" ? ( Articles et photos reproduits "in extenso" en Copié/Collé)
-Combien de fois "Sudwall" est il cité par comparaison ?

Si vous tenez à diffuser et à partager la connaissance mettez donc en lien votre source ,celà permettra aux internautes voulant aller plus loin d'approfondir leur recherches s'ils veulent plancher sur le sujet .


EKAERGOS

Salut,
J´écris de temps en temps des articles pour la revue allde KAMERADEN ( für alte und junge Soldaten...). Dans ce mensuel un rampant de la Luftwaffe raconte sa petite guerre au terrain d´aviation d´Arles ( ce qui se traduit par Les Chanoines ). Emil avait passé son brevet de pilote de planeur aux jeunesses hitleriennes avant qu´il soit incorporé au Flieger Rgt. 63 le 1-5-44. Il faisait ses classes à Nimes et ses alentours tout en étant cantonné dans une caserne d´artilleurs pas loin des arènes. Le sous sol des arènes était utilisé comme abri pendant les alertes. Ensuite E. se trouvait en poste aux Chanoines et était cantonné dans un baraquement à St. Martin ( de Crau ). Il se rappelle particulièrement 3 Ju 188 qu exécutaient des missions GR. Personellement je sais qu´il y avait des Ju 188 au KG 6, mais la version GR en Midi , je connaissais pas. Peu avant le Débarquement en Provence l´activité aérienne redoublait et les "Jabos" attaquaient le terrain. Emil temoigne de 3 jabos abattus par la D.C.A.(Vierlinge ) d´un seul coup. Le jour du débarquement une formation lourde s´approchait du terrain et tout le monde quittait las base - sauf les gardes. Le bombardement qui suivait, détruisait les 3 Ju 188, mails Emil survecut dans son trou individuel...
En Septembre il gagnait la Trouée de Belfort à dos d´ane.
Jusqu´ici j´ignorais la présence de Ju 188 GR sur ce secteur. Des fois il vaut mieux de se méfier des gourous et leurs documentations et autres. Emil lui áu moins, il est encore là pour nous raconter...

Bonsoir,
Quel est cette version 'GR' ?

BoM

Bonjour à tous,
Je pense qu'Herman Laage veut parler de Grande Reconnaissance (GR). Effectivement le terrain des Chanoines abritait au printemps, été 1944 la 1er escadrille du 33e groupe de reconnaissance lointaine (1 (F)/33; Aufklarungsgruppe 33). Cette unité était équipée de Junkers 88, Me 410 et quelques Junkers 188 qui effectuaient des reconnaissance en méditerrannée à la recherche des convois maritimes alliés.
Il n'y a pas qu'aux Chanoines que se trouvaient des 188, mais aussi sur le terrain d'Istres au sein de la KG 76 (en petit nombre, il est vrai). La KG 76, tout au moins une escadrille, était répartie à la fois sur le terrain d'Istres et celui des Chanoines au printemps 44. Cette formation constituait les 'éclaireurs" lors des torpillages des convois alliés; ils étaient chargés de baliser au moyen de bouées éclairantes les convois et précédaient les avions torpilleurs proprement dit (qu'ils soient de la KG 26, KG 77 ou encore KG 100).
Voici une photo bien connue tirée d'un bouquin sur l'histoire d'Istres...un pilote américain pose devant l'épave d'un Junkers 188, vraisemblablement de la KG 76.
Bonne journée
Michel




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Bonjour Michel,
merci pour ces précisions !
Salut et fraternité

Re, je rajouterais une petite précision:
Lorsque la ville de Salon de Provence fut libérée le 22 août 44, il fut retrouvé sur les quais de la gare de cette ville, l'épave d'un Junkers 188 prêt à être embarqué sur un train en direction de l'Allemagne (pénurie d'aluminium oblige); il pourrait s'agir d'un 188 qui s'était crashé avant l'atterrissage sur le terrain des Chanoines. Cet appareil touché par la DCA lors d'une mission en mer était parvenu à rejoindre son terrain mais s'était écrasé un peu avant l'entrée de la piste causant la mort de son équipage. (le point de crash est bien défini)
Un de plus.
Michel

Bonsoir,
j´étais un peu pressé ce matin. Je vais donc communiquer la photo du Junkers à M. Langendörfer de Kraichtal. Il a feté son 18e anniversaire pendant la longue retraite de 44. Merci pour les renseignements !
A tantot

Bonsoir à tous

pour le bombardement du terrain des chanoines c'est a priori le 24 juillet 1944 par deux groupes de B24 des 454th et 459th Bomber group de l’USAAF qui larguent des bombes de 20 livres à Fragmentation AN-M41.

Oui Marc, c'est bien le 24 juillet 1944.
Ce jour là, seul et unique bombardement de ce terrain par des "lourds", c'est une formation de 61 B-24 des 454th et 459th bomb groups qui larguèrent entre 12h00 et 12h10, 12000 bombes à fragmentations de 20 livres. Ils étaient escortés par 46 P-51 Mustang.
A noter que la formation fut attaquée, peu de temps avant d'arriver sur l'objectif, par la chasse allemande du JGr 200 (nombre d'appareils inconnu). Au cours de l'action et malgré l'escorte des Mustang, 3 B-24 furent abattus et leurs épaves doivent encore se trouver de nos jours dans le golfe de Fos et à l'embouchure du Rhône.
Pour illustrer le sujet, voici la photo d'un souvenir de ce bombardement, prise il y a 2 ans aux abords du terrain. A regarder, mais à ne pas toucher.



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Comme d'habitude, il manque toujours l'empennage, qui se trouvait sur la partie gauche de l'engin

Salut Nenefamily !

Merci du renseignement ! Je vais transmettre au Monsieur. Es-ce que quelquen possède des informations sur la
présende des oiseux rares en Midi ? Comme par hasard des éléments de l´escadrille expérimentale 3.(F)121 ?
A plus.