Libération des Corniches: Eze, Monaco

Article sur la commémoration de la libération d'Eze (06) (sept 2008), village perché sur un éperon rocheux au dessus de Monaco:

http://www.societe-museale-albert-figuiera.info/article-22488187.html

Fx

Monaco: La ville est encore occupée par les Allemands, on distingue sur le Mont Agel les effets du bombardement américain.

Après un nouveau ravitaillement au mouillage à Propriano le 22, le croiseur l'Emile Bertin gagne la région de Cannes. Il est engagé dans sa première action navale, coulant de 78 obus de 152mm le cargo italien Randazzo (ex français Condé) devant Nice évitant ainsi l'obstruction de ce port.

Le 25 août 1944, il reprend son rôle de matraqueur de blockaus, tirant un total de 74 obus de 152mm dont 47 pour réduire au silence une batterie commandant l'accès à la baie de Villefranche sur Mer ( en réalité la batterie de Cau Ferrat - station radar allemande). Le 26 août, il tire toujours sur la même zone un total de 104 obus.

sources: http://www.belgian-navy.be/t4114-la-marine-francaise

Du site Delcampe:
Monaco: bombardements américains



On voit des véhicules détruits deux camions dont un gazogène et des automobiles dont une traction Citroen dans ce grand entonoir de bombes ( véhicules allemands ?)

Citation :

La nuit du 2 au 3 septembre est apocalyptique. Un orage terrifiant éclate, les canons de marine tirent sur le Mont Agel et La Turbie. Les Francs Tireurs Partisans, le 509ème Para et les tirs du croiseur Edgard Quinet font céder l’ennemi.

Il doit s'agir de son fantôme alors car l'Edgar Quinet s'est mis au sec sur une roche inconnue devant le cap Blanc (Algérie) le 4 janvier 1930 et s'est brisé en deux le 9.

Les croiseurs français engagés dans les opérations devant la Côte d'Azur sont le Georges Leygues, la Gloire, Le Montcam et l'Emile Bertin.

@+
Alain

http://1stabtf.com/Monaco.htm
Libération de Monaco

Il y a 70 ans le 3 septembre 1944 la Libération de la Principauté et de Beausoleil

15 août 1944 : les alliés débarquent en Provence.

La Gestapo réagit par des exécutions. Le jour même les 21 de l’Ariane sont fusillés. Parmi eux figurent René Borghini, Secrétaire Général du Conseil National de Monaco, ainsi que André Kraemer et Ester Poggio de Beausoleil.

Dès le 15, à l’initiative des résistants la bataille de Peille s’engage qui durera cinq jours ; des combats ont lieu également au Férion et à Levens.

Pendant 19 jours l’aviation alliée va pilonner le littoral. Les habitants et les immeubles de Monaco sont très durement touchés. La Gestapo se déchaîne. Les vivres manquent cruellement.

Le Comité de Libération lance un appel à la population de Nice. La CGT prépare la grève générale et procède à des occupations d’entreprises stratégiques. Le 28 août le peuple niçois se soulève et les combattants sans uniforme libèrent la ville.

Dans la nuit du 22 au 23 août Beausoleil est bombardé. Le lendemain des convois de blindés traversent Monaco, faisant retraite. Le 24 une bombe explose et le 26 quatorze bateaux allemands mouillent dans les eaux territoriales monégasques faisant craindre un bombardement qui a lieu dans la nuit.


Le 27, sept avions lâchent des bombes sur la population faisant des victimes.

Sous la conduite du Comité de Libération Local, les combattants des groupements de résistance et les Forces Françaises de l’Intérieur endiguent la retraite ennemie évitant un éventuel abcès de fixation sur les monts couvrant Monaco.

Le 30, la dernière colonne d’infanterie allemande bat en retraite et le 31 a lieu une violente canonnade des navires de guerre.

La nuit du 2 au 3 septembre est apocalyptique. Un orage terrifiant éclate, les canons de marine tirent sur le Mont Agel et La Turbie. Les Francs Tireurs Partisans, le 509ème Para et les tirs du croiseur Edgard Quinet font céder l’ennemi.

Le 3 septembre au matin : plus un soldat allemand, les rues de Beausoleile et Monaco voient les FFI, qui ont occupé des positions stratégiques dans la nuit, se montrer à visage découvert, les Américains arrivent. A 14 heures un grand rassemblement a lieu place de la Crémaillère suivi d’un défilé dans une atmosphère de kermesse et de foule en liesse.

3 septembre 1944 - Entrée des F.F.I. à Monaco

Dans les jours qui suivent, les premières convocations syndicales paraissent dans la presse locale. La vie syndicale s’organise dans de nombreuses professions tant la soif de liberté, et le besoin de communiquer au grand jour sont immenses.

La guerre se poursuit. Les tirs ne cesseront que vers la fin du mois de décembre.

source: Union des Syndicats de Monaco

D'autres photos de Monaco bombardé :

Monaco 1944 : film américain

En mars 1946, les autorités maritimes monégasques, épaulées par la marine française procèdent au déminage du port Hercule.

http://www.monacochannel.mc/Chaines/Archives-Audiovisuelles-de-Monaco/Videos/Instantane-Monaco-en-films-Le-deminage-du-port-de-Monaco

Monaco octobre 1944 :

des aviateurs australiens du No. 451 (Spitfire) Squadron RAAF en congés sur la Côte d'Azur...ici a l'arrêt avec leur camion anglais sur la haute corniche face à Monaco . (photo Australian War Memorial )

Place d'Armes, Avenue de la Gare:




Un jeune FTP ( Franc Tireur Partisan ) armé de grenades allemandes, chargeurs de FM ( italien ?), pistolet ? :

Admin a écrit:

Un jeune FTP ( Franc Tireur Partisan ) armé de grenades allemandes,  chargeurs de FM ( italien ?), pistolet ?  :

- Oui,clips pour FM Breda 1930.
- Pistolet 7,65 mm "type Ruby"....Je ne sais si c'est son origine ibérique,mais il me semble que vu sa position et sa propension à "partir tout seul" il présente un certain risque pour les "castagnettes" de son heureux propriétaire

Munition non chambrée, ca va

Les 2 GIs sur la route de la corniche portent une tenue de saut US 42