Nettoyage réseaux barbelés italiens Mercantour

Vu au journal de FRANCE 3 à 12 H 30:

Nettoyage en été des montagnes du Mercantour de réseaux de barbelés de la 2eme guerre mondiale... réseaux italiens, par des bénévoles et des détenus en liberté provisoire. 20 tonnes de piquets et barbelés enlevés en 2008...tout celà à la benne à ordures !!!!! :evil:



+ d'infos:
Sur plus d'un kilomètre, les crêtes du mont Saint Sauveur (culminant à 2711m d'altitude), en zone centrale du Parc national du Mercantour (secteur Moyenne Tinée), viennent d'être débarrassées des lignes de barbelés installées par les militaires italiens entre 1937 et 1940.

Cette opération « Installations Obsolètes », organisée par le Parc national du Mercantour et Mountain Wilderness, association nationale de protection de la montagne, aura permis de faire avancer d'un grand pas le travail de nettoyage que le Parc national du Mercantour mène depuis sa création. Pour la troisième année consécutive, Mountain Wilderness était partenaire du Parc ; un engagement en conformité avec l'objectif "Nettoyons nos paysages montagnards" de sa campagne « Installations Obsolètes ».

C'est une centaine de bénévoles qui ont offert leur énergie et leur enthousiasme à cet espace protégé pour ses 25 ans. En 3 jours, du 9 au 11 juillet, 40 charges ont été conditionnées pour l'héliportage, totalisant plus de 20 tonnes de déchets métalliques. C'est l'équivalent de 180 journées de travail qui ont été accomplies par les amoureux de la montagne venus de tous les horizons (de Bulgarie, Paris, Rhône-Alpes ou du massif des Vosges) et aussi des communes proches comme celle de Saint Sauveur sur Tinée, représentée par ses élus locaux.

Outre la distance parcourue pour venir accomplir ce travail de titan, certains membres du groupe n'ont pas hésité à prendre des jours de congés, à supporter les coûts des hébergements, pour participer à la renaturalisation de ce site.
Un grand merci donc à tous les participants, ainsi qu'à nos partenaires : la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'agence Allibert et les magasins Satoriz.


Fx

Mountain Wilderness et le Parc national du Mercantour viennent de terminer leur 10ème chantier de nettoyage d’installations obsolètes pour la 7eme année consécutive. Pour l’anniversaire des 20 ans de MW et sa reconnaissance d’utilité publique, ce sont 20 tonnes de fils barbelés situés dans le secteur Haute Vésubie(Alpes-Maritimes) qui ont été dégagées par 90 bénévoles sur 5 jours.

« Les bénévoles ont accompli l’équivalent de 300 journées de travail effectif », se réjouit Patrice Tordjman, responsable de l’opération pour le Parc. Les différents chantiers ont conduit à l’arrachage et au compactage de plus de 5 km de barbelés installés lors de la seconde guerre mondiale en territoire italien, aujourd’hui zone française. Les lignes de barbelés constituent outre un désagrément visuel, un réel danger pour la faune sauvage : bouquetins, mouflons et chamois, très abondants sur ce secteur, sont régulièrement victimes d’accrochage dans ces lignes. Chaque année, de façon très laborieuse, ce sont plus d’une vingtaine de tonnes de déchets qui sont ainsi rassemblées, évacuées par des bénévoles puis recyclées par des ferrailleurs.
Les équipes des adhérents de Mountain Wilderness et les agents du Parc ont été complétées par des adolescents du centre d’éducation fermée d’Alsace et des détenus de la prison d’Aiton en Savoie. Chacun a donc profité de ce temps de travail et d’échanges humains riches pour contribuer à une belle réalisation écologique.

Le confort des participants a été assuré par les contributions en nature des magasins de produits bio Satoriz.

Une ultime opération aura lieu l’an prochain afin de débarrasser définitivement le secteur de la Haute Vésubie de ses reliques militaires.


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Chaque été depuis 2001, l'opération est menée, dans un secteur différent, par le parc du Mercantour et l'association Mountain Wilderness. Elle vise à faire disparaître les vestiges militaires d'une frontière fortifiée par les Italiens, principalement durant la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui sans objet, les barbelés ne sont pas seulement disgracieux. Ils sont dangereux pour l'homme - à leur rencontre dans la neige, un randonneur à ski s'est blessé un genou quelques années plus tôt - et pour les animaux, chamois et bouquetins, qui se blessent à leur contact. Le long de cette ancienne ligne « Maginot », sont également retrouvées quelques roquettes et grenades non explosées. Tous ces engins nécessitent l'intervention des démineurs de la préfecture.

Les bénévoles sont équipés d'épais gants de chantier, d'un casque et de pinces coupantes. Ils collectent les barbelés, en font de gros tas, ficelés avec des cordes à la manière de cocons et ultérieurement héliportés vers des déchetteries. Ils bénéficient d'une assurance particulière et de l'assistance sur le terrain d'un médecin. Précautions parfois fort utiles. Déséquilibré en 2004 par une pierre instable, un jeune homme a chuté dans un éboulis. Évacué par hélicoptère, il a reçu douze points de suture à son arrivée à l'hôpital Saint-Roch de Nice.

Jusqu'à récemment, la majorité des volontaires était membres de Mountain Wilderness et venait de la région Rhône-Alpes. Réduite, la proportion d'Azuréens devrait augmenter en 2009. Seront également présents cinq détenus de la prison d'Aiton en Savoie et dix jeunes délinquants, placés dans un centre éducatif fermé d'Alsace.

La campagne 2009 pourrait être la dernière. « Quatre jours devraient suffire pour évacuer les 20 tonnes résiduelles, réparties entre la tête Mercière et le col de la Valette », espère Patrice Tordjman, garde moniteur à l'origine du partenariat avec Mountain Wilderness. « Mais rien n'est moins sûr, tant notre estimation est généralement inférieure à la réalité. Plus on avance et plus on découvre de ferraille à enlever ».

à la disparition des derniers barbelés, subsistera un ultime chantier, assez réduit pour être mené sans aide extérieure par les gardes du Parc. Il s'agira d'enlever au col de la Bonette, d'anciens abris militaires et pylônes en tôle. Élu la semaine dernière à la présidence du Mercantour, le patron du département, Éric Ciotti, visitera lundi, les bénévoles d'Isola. Pour les assurer de son soutien et pour s'associer à une action emblématique sur le plan environnemental.

Nice Matin



Fx

Il faut dire que ces réseaux sont préjudiciables a la faune locale, particulièrement les chamois.

J'espère que les cloches non montées avant le col de la Bonnette resteront là....

vu le poids je pense qu'elles resteront là. Elles ne sont préjudiciables pour personne.

Une partie de l'histoire s'en va, pour les passionnés d'histoire un petit pincement au coeur mais ce sont des stigmates trop présentes encore dans le département.

Il en reste un sacré paquet au Mont Razet au dessus de Sospel aux alentours des ouvrages Maginot de la Pierre-Pointue et de Scuvion.

...mmmh...donc, il faudra chercher chez les ferrailleurs.

Non tout n'a pas été récupéré par les ferrailleurs!
Trouvé sur les cimes d'Isola en aout 2018.
Je le laisse sur place pour que les amateurs d'histoire et de fortifications puissent l'admirer.

Visites du secteur de la Lombarde a Isola 2000 en 1981 et en 1995... me souviens d'avoir vu des tas de barbelés partout ( en place ..ou enlevés et mis en tas ) ... et des piquets et arpillons au sol ( certains fichés dans la roche ).... tous ce matos iatliens bien sur .

http://www.nicematin.com/vie-locale/ils-vont-debarrasser-le-mercantour-de-ferrailles-et-barbeles-installes-par-larmee-italienne-dans-les-annees-1930-258200

Ils vont débarrasser le Mercantour de ferrailles et barbelés installés par l'armée italienne dans les années 1930

À l'initiative de l'association grenobloise "Mountain wilderness" et en étroit partenariat avec le Parc du Mercantour, une vaste opération de déblai de ferrailles est programmé ce week-end

Une opération avec plus de 40 bénévoles pour "réparer" ce qui, à l'époque, avait nécessité le travail de plus de 10.000 ouvriers. L'association Mountain Wilderness organise une opération de "réhabilitation" de la nature ce week-end dans la Roya. Il s'agit 21e chantiers Installations obsolètes. Près de 180 tonnes de ferrailles ont déjà été retirées dans les différents secteurs du Parc.

Réparer les cicatrices qui lézardent les paysages. Résorber les erreurs du passé. C'est au fond l'un des rôles que s'est donné l'association de protection de la montagne "Mountain wilderness". Qui organise régulièrement des chantiers dits "installations obsolètes", visant à retirer des cimes les tas de ferrailles ou de béton, pylônes et câbles de remontées mécaniques, bâtis sans usage qui polluent le champ de vision. 47 opérations de ce type ont déjà eu lieu à échelle nationale, depuis 2002. Correspondant, en chiffres, à 180 tonnes de déchets lourds - recyclés ou réutilisés par la suite.

Mais pour la 21e fois, c'est dans le parc du Mercantour qu'un tel programme de nettoyage XXL est prévu, ce week-end. Plus précisément dans la vallée de Fontanalbe, au Plan Tendasque. Marqué par son passé militaire, sur ce qui constituait une frontière.

"Une trentaine de candidats a déjà répondu, souligne Carmen Grasmick, chargée de mission au sein de l'association. Mais on peut toujours en accueillir plus. Pour certains chantiers, on va jusqu'à 130 bénévoles. Ça dépend notamment de la nature du terrain. "

Il est encore temps d'y participer. Pour des raisons de sécurité et d’intendance, l’inscription est obligatoire auprès de io@mountainwilderness.fr ou au 04 76 01 89 08. Logement possible dans la vallée et possibilité de bivouac. Il faudra compter une marche d’approche jusqu’à 2 heures selon les sites

À l'origine, le savoir-faire en matière de démantèlement n'existait pas vraiment. Et l'association peut se féliciter d'avoir inventé une technique - depuis le premier chantier de ce type, réalisé dans le massif des Écrins. "On a tous été formés sur le tas. Mais dans les adhérents, il y avait des gens du métier. Alors chacun a apporté sa pierre. Aujourd'hui, des sociétés se disent intéressées par notre travail : certains savent monter des pylônes… mais pas les enlever."

Il va sans dire, en effet, que l'association ne s'occupe pas uniquement d'anciennes installations militaires. Mais d'aménagements abandonnés de toute origine. "Nous avons déjà enlevé des téléskis, des installations industrielles ou agricoles. Il n'est pas question de tout enlever avec nos petits bras mais d'interpeller. Nous ne sommes pas les éboueurs de la montagne", assume Carmen Grasmick.

"Mountain wilderness » demande systématiquement des autorisations avant de se lancer dans une opération de nettoyage. Entre autres pour savoir si des éléments méritent d'être conservés. "Pour le Mercantour, c'est un peu particulier. Le volet patrimoine est géré par le Parc : c'est lui qui se charge de demander les autorisations. On est en étroite collaboration. Des agents seront d'ailleurs présents."

Des membres d'associations patrimoniales sont également mis dans la boucle. "On fait appel aux acteurs locaux. Intervenir sans prévenir ne se fait pas, surtout quand on sait qu'il peut y avoir quelque chose de sentimental. Parfois, certains se scandalisent qu'on efface le patrimoine. Sauf qu'il n'en est rien. Il nous est même arrivé de laisser des lignes barbelées qui n'étaient pas cassées - accompagnées d'un panneau d'explication." Au regard de cette nécessaire diplomatie, il faut entre 5 et 10 ans pour que de tels chantiers soient envisagés. Car il n'est pas question de se précipiter. Mais bien de redonner aux paysages leur vrai visage

Il semble juste de Vous informer des faits qui se passent dans les Alpes occidentales
Il est bon de nettoyer la montagne mais pas de détruire le patrimoine historique!

L’Association qui étudie et enregistre depuis des années le patrimoine militaire italien serait contre l’opération maxi menée par des volontaires français pour nettoyer le parc, mais pour se débarrasser du matériel récupéré dans les fonderies.

Le ASFAO à but non lucratif de l'association culturelle (Association pour l'étude de Fortifications l'Ouest des Alpes), basée à Peveragno Cuneo Italie, les répondants étaient préoccupés par des emplois ces jours-ci sont faits dans le parc du Mercantour (dans la région de la « Vallée des Merveilles » PACA), réalisée par l'organisation environnementale française qui vise à nettoyer la zone Fontanalba - Lacs des merveilles de tous les restes métalliques des installations militaires italiennes, construit fin des années trente, lorsque la région faisait partie de la ' L'Italie et c'était la zone frontalière.

« Notre association a étudié et recensement des méthodes scientifiques sérieuses et l'immense héritage de bâtiment militaire italien qui est situé dans les Alpes occidentales, en particulier dans les Alpes de la province de Cuneo - déclare le Conseil d'administration -. Au fil du temps, nous avons accumulé une énorme archive photographique, technique et archivistique, grâce aux dons et à la recherche dans les archives.

Pendant des années, nous nous efforçons également de faire connaître ce patrimoine inestimable grâce à des expositions, des conférences et des commémorations de notre groupe historique en uniforme en 1940, à tâtons (plusieurs fois sans succès, étant donné le faible intérêt particulier démontré par les autorités locales italiennes) afin d'améliorer pour rappelez-vous non seulement des installations militaires, mais aussi des histoires humaines des individus (travailleurs, soldats, etc.) qui ont su construire et de vivre dans ces lieux, mille difficultés liées à l'altitude, la neige et les pièges qui cache la montagne.

L’action de cette association environnementale, à notre avis, se déroule sans aucun respect pour l’histoire (les vestiges de la guerre sont considérés par eux comme des «déchets» comme ceux laissés par certains types de randonneurs dans nos montagnes) et dans le seul but de récupérer le plus de fer possible, à lancer dans les fonderies.

Étapes activités de récupération du fil de fer barbelé, qui pourrait être une menace pour la faune locale, nous avons trouvé malheureusement que dans le passé, dans d'autres opérations menées par des'association, sera dépassé dans cette tâche: par exemple, au cours du « nettoyage « 2002 dans la région de l'île de 2000 (près de la Colle della Lombarda) ont été arbitrairement enlevé les plaques blindées de fortifications italiennes et les restes d'une voiture de câble militaire, d'importants souvenirs historiques, malheureusement, ont commencé à la fonderie. »
Enfin, la directive ASFAO conclut: "Nous nous demandons quels dangers ont été causés à la faune par ces structures. Des actions similaires ont eu lieu dans le passé au Mont Cenis et aussi du côté italien de Traversette Pass, dans la vallée du Pô. En tant qu'association, nous espérons que les activités de notre avis méprisable, cette organisation environnementale française sont restreints ou au moins soumis à des contraintes plus importantes les historiens, surtout si des demandes de «nettoyage» similaire ont été faites du côté italien des Alpes de Cuneo ».

https://www.cuneo24.it/2018/09/volontari-francesi-ripuliscono-il-parco-dai-reperti-militari-italiani-lasfao-ci-opponiamo-fanno-parte-della-storia-7317/