Allez commençons par le commencement :
1944 – 1994. Cinquantenaire de la Libération
Pézenas se souvient …..
France remenbers
Un été 44
La mémoire de Harold E.Kline
Éditions Amis de Pézenas / Librairie Domens – Pézenas
Édité à 350 exemplaires, j'ai en main le numéro: 0249 !
Le 18 aout 1944 dans l'après midi, bons nombres de Piscinois, qui à l'époque travaillaient dans les vignes aux alentours du hameau de Conas entre le Pioch de Conas (au nord), la Valadasse (à l'ouest) et Saint Martin (au sud), assistèrent non sans étonnement au mitraillage sur la RN 113 d'un convoi allemand par les aviateurs alliés.
L'avion est tombé dans la vigne de Mr Frontin où travaillait son ouvrier, les Allemands sont très vite arrivés sur les lieux du crash et ont fait partir tous les badauds !
En reculant, certains Piscenois ont aperçu à quelques mètres de l'appareil une sacoche de couleur marron, assez semblable à ce qui se refait aujourd'hui en ville. Louis Arnaud a laissé tomber son blouson et, pendant qu'une autre personne le cachait, il a ramassé l'ensemble.
Dedans, les papiers du pilote, une somme d'argent en monnaie française et américaine, et des cartes de navigation.
Cette sacoche a été confiée plus tard à des personnes de la Résistance.
Il s'agissait d'un avion à double fuselage américain Lockheed P 38, bi-moteur de 12 cylindres en V, à refroidissement liquide, d'une vitesse de pointe de 700 km à l'heure, armé de deux canons et de quatre mitrailleuses fixes.
Après le départ des Allemands, les principaux témoins sur place ont enveloppés le corps du malheureux dans son parachute.
Il avait essayé de sauter, mais, comme il n'y avait pas assez de hauteur, le parachute s'était accroché.
Le pilote a été enterré le lendemain à Pézenas à 6h00 du matin, mais il y a eu contre-ordre, l'enterrement débuta vers 11h00.
Lorsque l'enterrement a descendu le cours Jean-Jaurès, au café des Variétés il y avait des officiers Allemands qui se sont mis au garde à vous.
Après une brève lecture de cet ouvrage, je vous fait ici, un petit résumé.
J'ai essayé de faire ressortir les points les plus importants de cette « histoire », qui à l'époque a bien du bouleverser la vie des Piscenois.
Pour les personnes cités plus haut, je m'excuse par avance si le fait de voir apparaître leurs noms les dérangent.
A ce moment là, en me joignant à cette adresse mel : Jnicolas@hotmail.fr,
je ferais la demande au modo de ce forum de supprimer l'article.
Vu la taille du livre, si je fait des photocopies ou si j'essaye de scanner les pages, je risque fort d' abimer « le bestiau ».
Je vais quand même me pencher sur le sujet, histoire de mettre des photos sur ce sujet.