Bonsoir Alain,
Quand les Allemands ont occupé la Tunisie, ils ont demandé "gentiment" à l'amiral Derrien de leur remettre les navires français présents à Bizerte. Pour être précis, l'amiral avait le choix entre obtempérer ou voir ses marins passés par les armes. bonsoir le respect des conventions de Genève et autres ! Cette "remise" a eu lieu le 8 décembre 1942
Les Allemands ont gardé les torpilleurs de 600 tonnes, les avisos-dragueurs et les dragueurs et remorqueurs ainsi que le pétrolier Tarn et ont abandonné le reste au bon vouloir des Italiens. Ce reste comprenait le mouilleur de mines Castor, trois ou quatre avisos construits durant la précédente guerre et une poignée de sous-marins, 4 de 1100 tonnes, 2 de 600 tonnes et 3 mouilleurs de mines. Ils les incorporés à leur flotte mais un seul a vraiment navigué sous pavillon italien. Tous ces navires, à l’exception des torpilleurs et des avisos-dragueurs étaient en gardiennage d'armistice.
Les sous-marins doivent être converti en transport pour assurer le ravitaillement de l'AFN :
- FR 111 ex Phoque (1100 tonnes), coulé le 28/03/1943 près du cap Passaro par un avion allié le 28/03/1943 au retour de sa première mission (ravitaillement de Lampedusa).
- FR 112 ex Saphir (mouilleurs de mines), remorqué à Naples. Travaux de remise en état abandonnés et sabordé le 15/09/1943
- FR 113 ex Requin (1100 tonnes), sabordé à Gènes le 09/09/1943 sans avoir été remis en service.
- FR 114 ex Espadon (1100 tonnes), sabordé à Castellamer di Stabbia le 13/09/1943 sans avoir été remis en service
- FR 115 ex Dauphin (1100 tonnes), sabordé à Pozzuoli le 15/09/1943 sans avoir été remis en service.
- FR 117 ex Circé (600 tonnes), sabordé à Bizerte le 06/05/1943.
- Calypso (600 tonnes), coulé à Bizerte le 30/01/1943 par bombardement allié.
- Nautilus (mouilleur de mines), coulé à Bizerte le 30/01/1943 par bombardement allié.
- Turquoise (mouilleur de mines), sabordé à Bizerte le 06/05/1943.
A ces neufs navires s'ajoutent à Toulon :
- Galatée (ne quittera jamais Toulon),
- Henri Poincaré qui est remorqué à Gènes le 03/09/1943, y est sabordé le 9. A reçu le numéro FR 118
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Alain