404 RAA de FRONTIGNAN

Bonjour

je cherche des renseignements sur ce régiment

il aurait été équipé de batterie quadri tubes hotchkis de 13.2 mm et de canon de 75

Le Numéro 404 dans l’armée d’armistice

Des unités de DAT sont autorisées en août 1940 par la Commission allemande d’armistice pour la défense de la zone non-occupée (en zone libre : 12°,13°, 16° & 17° Divisons militaires. Elles portent le numéro 404 sans pour autant que le régiment ait été reconstitué et forment 9 Groupes de DCA qui sont numérotés 85/404, et de 87/404 à 95/404. Ils sont dispersés puis dissous le 27/11/1942.






Ce régiment était positionné à la sortie de Frontignan sur la route menant à la plage au lieu dit "Le Caramus"" il était destiné à protéger la raffinerie de pétrole contre les attaques aériennes

Régis, il y a de grande chance qu'après la dissolution de ce régiment en nov 42 une partie du matériel ait servit pour les défenses du secteur à l exemple des quadri tubes aux Cabanes ainsi que la batterie alarm flak de 75 aussi aux Cabanes et certainement la batterie alarm flak équipée elle aussi de 75 sur le secteur du stutzpunktgruppe Agde .
Il serait intéressant de connaître l'armement des 9 groupes de DCA que composé le 404 ??

Bonjour
A Sète, on trouvait, en septembre 1942, le groupe 95/404 avec :
- la batterie 265/404, armée de 4 canons de 75 Mle 32, au Mont Saint-Clair
- la batterie 266/404, armée de 4 canons de 75 Mle 32, à Lapeyrade
- la batterie 1229/404, armée de 6 canons de 25 Mle 38 (emplacement non précisé, certainement dispersée sur plusieurs sites)
L'auto-défense des batteries était assuré par des mitrailleuses de 13,2 sur affût double, et non quadruple.
JJ

Moulins merci pour tes précisions mais aurais tu à partir du 12 nov réutilisation allemande et sur quel secteur ??

Répondu en MP

Je vous remercie tous les deux pour vos informations

donc sur les 9 groupes du 404 le 95 grâce à Moulins à été identifié à Sète et La Peyrade avec une précision sur leur armement

mais pour Frontignan !!!!!!
une petite anecdote sur le départ de Frontignan du 404 à l'arrivée des occupants (copie de la narration faite par le "responsable" du groupe SAMSON à Frontignan)

moulins a écrit:

Bonjour
A Sète, on trouvait, en septembre 1942, le groupe 95/404 avec :
- la batterie 265/404, armée de 4 canons de 75 Mle 32, au Mont Saint-Clair
- la batterie 266/404, armée de 4 canons de 75 Mle 32, à Lapeyrade
- la batterie 1229/404, armée de 6 canons de 25 Mle 38 (emplacement non précisé, certainement dispersée sur plusieurs sites)
L'auto-défense des batteries était assuré par des mitrailleuses de 13,2 sur affût double, et non quadruple.
JJ

Des traces au sol à l'époque ? ( en attente des photos aeriènnes de nos spécialistes). Merci

FX

je viens de lire le témoignage d'un caporal allemand présent à Frontignan (voir certaines photos dans le post) et je pense que cela va donner lieu à débat .

il était arrivée a Frontignan avec son régiment (sans précision) le 28 janvier 1943

je cite:

les batteries étaient encore en construction

l'armement était composé de:

4 canons skoda de 150 mm
1 canon beaufort britannique de 40 mm
1 canon oerlikou de 20 mm
1 canon double hotchkiss de 13,2 mm
2 canons quadruples hotchkiss de 13,2 mm
plus tard 4 batteries anti aériennes de 75 mm

quest qui pourrait bien avoir appartenu au 404 RAA

j'ai trouvé ces renseignements mais pas un mots sur Frontignan

) Les FTA de l’Armée d’armistice

En vertu des conventions signées avec l’Allemagne (le 20 juin) et l’Italie (le 22 juin 1940), la France n’est pas autorisée à posséder d’unités antiaériennes. Ses unités des FTA sont désarmées et démobilisées ; près de 150 canons de DCA de divers modèles, autant de postes de tir centraux et 250 projecteurs sont livrés par la France à l’Allemagne.

Pourtant, après d’âpres négociations et faisant suite aux événements de Mers-El-Kébir, cette situation évolue.

En métropole

Une nouvelle Défense aérienne du territoire (DAT) est autorisée par l’Allemagne et elle voit le jour le 5/8/1940 en zone non-occupée, ses personnels venant en plus des effectifs autorisés pour l’armée d’armistice.

Cette DAT métropolitaine est articulée en sept Groupements de DCA, simples organes de commandement, qui sont créés le 16/5/1941 à raison d’un groupement par division militaire (DM), sauf pour celui de Lyon qui en coiffe deux.

La DAT comprend ainsi 11 Groupes (chiffre porté à 20 en 1942). Ce sont :

Dans le Secteur nord-ouest :

- 12ème Groupement de DCA, créé à Lyon, qui coiffe les unités de FTA des 7ème et 14ème DM (Groupes 41/405 et 42/405 et trois compagnies de guet),

- 13ème Groupement de DCA, qui coiffe les unités de FTA de la 15ème DM (Groupes 36 à 38/405 et des compagnies de guet),

- 14ème Groupement de DCA, qui coiffe les unités de FTA de la 16ème DM (Groupes 95/404 et 96/404 et deux compagnies de guet),

Dans le Secteur sud-est :

- 21ème Groupement de DCA, créé à Châteauroux, qui coiffe les unités de FTA de la 9ème DM (Groupe 85/404 et une compagnie de guet),

- 22ème Groupement de DCA, créé à Limoges, qui coiffe les unités de FTA de la 12ème DM (Groupe 39/405 et deux compagnies de guet),

- 23ème Groupement de DCA, qui coiffe les unités de FTA de la 13ème DM (Groupes 89 et 90/404 et deux compagnies de guet),

- 24ème Groupement de DCA, qui coiffe les unités de FTA de la 17ème DM (Groupes 89, 91, 92 & 93/404 et deux compagnies de guet).

Au total, ces Groupes antiaériens possèdent environ 20.000 hommes qui arment :

. Deux batteries de 90mm,

. Trente-deux batteries de 75 mm CA (39 plus tard),

. Quinze batteries de 25 mm CA (27 plus tard),

. Sept batteries de projecteurs,

. Seize compagnies de guet.

Il y a lieu de leur rajouter quatorze batteries de 90 ou de 75 et quatre batteries de projecteurs de la Marine plus six batteries de 25 CA de l’Armée de l’air.

Un réseau de surveillance du ciel est mis en place, articulé en six zones géographiques. Autour de la Méditerranée, le dispositif déployé, prêt à agir à tout instant, assure la défense de Toulon, Marseille, Sète (et Toulouse) et celle des principaux terrains d’aviation. Une ligne de surveillance électromagnétique est mise en place, passant par Nîmes et Menton.

La création à Montpellier d’une école de DCA est décidée.

L’autorisation d’effectuer des écoles-à-feu à Palavas est accordée en décembre 1940.

Des commissions allemandes de contrôle sont omniprésentes et multi-compétentes (effectifs, matériels, instruction, ravitaillements, programme d’activités, etc.).

Toutes ces formations de DCA sont dissoutes et tous leurs personnels sont démobilisés, lors de l’invasion de la Zone Libre par les troupes allemandes et italiennes en septembre 1942. Celles-ci procèdent une nouvelle fois à des prélèvements d’équipements à leur profit et exigent des livraisons de matériels et de munitions.

apparemment l'insigne de certaine batterie du 404 portée sur le littoral était la suivante






Cette batterie était vraisemblablement installée sur le littoral ; elle ne figure pas sur les listes d’unités combattantes.

Caractéristiques de l’insigne : Écu français moderne coupé bleu céleste et bleu foncé au canon antiaérien noir issant en barre de la pointe dextre et pointé sur un avion d’or pris par deux faisceaux de projecteur blancs en sautoir et accompagnés de trois petits nuages d’éclatements blancs. En pointe, petit écu de même forme écarlate à filet en croix d’or cantonné de double besants d’or posés deux et un, dans chaque quartier.

merci Régis pour cette dernière photo de l'insigne

Franck pour ce qui est photo ça doit être plus que rare !!!! Par contre j'ai trouvé en fouille plusieurs témoignages comme obus, fusées, douilles de 75 dca réutiliser par l'armée allemande ' waffenamt taper au cul des douilles et fusées alu identiques aux françaises en laiton'!!!
si ça intéresse je ferai des photos

Bonsoir tous
Capu Rossu avait donné ces numéros de batterie dans le sujet "Wn 30" ou en arrière il y avait des emplacements et tranchées couvertes qui auraient pu convenir, bien qu'étant un peu éloigné du port. Pour la 266/404 j'avais une localisation précise d'après un texte, sauf qu'il n'y avait rien sur les vues aériennes d'époque.Alors j'ai cherché autour:
266/404 la peyrade supposée.Emplacements de deux baraques et plateformes

Actuellement privé cloturé gardé, mais il n'y a plus de traces

le site aujourd’hui













By regisfrontignan at 2012-03-20


des M3 de gravats et une végétations hostile et florissante

bonsoir

les recherches "aériennes" ne donnent rien car les photos IGN 1946 sont de mauvaises qualitées

bonjour

je n'arrive pas à trouver de témoins qui se rappellent les batteries de La Peyrade

beaucoup se souviennent de celles de Balaruc avec précision malheureusement des villas sont actuellement sur le site j’essaierai de faire des photos

l'emplacement décrit par Yves est inexploitable un des proprio m'a ouvert le portail qui ferme le chemin mais apparemment dans les années 80/90 des tonnes de gravats ont été déposées là et au détecteur on trouve de tout mais rien qui nous intéresse (mâchoire de freins par ex)

Dans les archives de Frontignans
j'ai trouvé grâce aux réquisitions les infos suivante
étaient présents


402 éme DCA 133 éme batterie
403 éme DCA 189 éme batterie
404 éme DCA 63 éme 266 éme 1229 éme batterie

présent aussi
162 éme et 163 éme régiment régional 3 éme compagnie
905 éme régiment de transport de carburant

sur ces réquisitions la liste des militaires et le nombres de nuits sont présents
et suivant qu'il y ait ou non du feu (chauffage?) le tarif était différent
je vais faire pareil pour les troupe d'occupation entre les réquisitions,les factures impayée eau gaz et électricité et les personnel de ménage
il y a matière