Fort de Six Fours - Batterie de Flak - Six Fours (83)

Bjr oui c est impossible mais je suis à la recherche de photos bonne journée

Bonjour,  
102 avions abattus par les canons du fort de Six-Fours ?
C’est très exagéré (touchés peut-être, mais là du coup ce n’est pas assez pour l'ensemble du dispositif allemands).
Lors des bombardements de Toulon, de novembre 43 à début août 44, il est fait mention dans les rapports divers sur ces bombardements, d’une trentaine d’appareils abattus, 16 selon les Allemands pour le seul 7 juillet 44.
Pour les bombardements sur la presqu’île de St Mandrier, du 13 au 20 août 44, 116 avions ont été touchés, 6 avions abattus (4 US et 2 FR).
J’ai eu quelques contacts avec le colonel Gaujac, hier en 1998, d’ailleurs il parle de mes recherches dans son bouquin (page 316), en particulier pour la réédition de l’amiral Ruhfus à St Mandrier.
Attention aux chiffres et données de Var Matin, et même de Gaujac... Par exemple page 346 les matériels donnés pour le 819e groupe d'artillerie sont fantaisistes.

Sur Six-Fours, pendant l’occupation, les 4 x 90 français sont démontés et remplacés effectivement par 6 tubes de 88. En revanche je n'ai pas de photographies du fort à cette époque

MM. Roethlisberger et Muhlethaler, n’étaient pas des « ambassadeurs de Suisse », et le dernier est en fait de nationalité française. Ces personnes ont effectivement participé plus ou moins activement à la reddition de plusieurs forts.
Pour St Mandrier par exemple, ils n’ont pratiquement pas négocié, la reddition étant obtenue dans la nuit du 27 au 28 août après quelques péripéties, entre le Colonel Le Puloch et les émissaires Allemands de la Heer, puis de la Marine… Les deux "suisses" ont diné avec Le Puloch le 27 au soir.
J’explique tour cela, pour St Mandrier, dans mon livre « Les canons de Saint-Mandrier », édition 2019.
Cordialement,
https://i.servimg.com/u/f25/17/16/34/87/couver10.jpg

JFR

bonsoir,

pour JF Roudier,

ayant travaillé dans les forts de Six Fours et de la Croix Faron, j'aimerai savoir si vous avez quelque-chose sur la Croix-Faron.
je sais seulement que les italiens y étaient jusqu’à leur armistice et que les allemands y sont retournés a l'issue.
les canons installes provenaient du commandant TESTE et au niveau des allemands c'etait le Major Schrettenbruner qui commandait la 88 Flak abteilung.
j'ai énormément de photos de ce site magnifique, que je pourrai poster éventuellement.
je sais simplement qu'il n'y a a pas eu de gros combats la haut et que c’était plus en face, au mont coudon.
je n'ai également pas grand chose sur les militaires Français qui ont occupé ce fort avant la WW2; je sais simplement que ce n’était pas la marine
mais des régiments d'artillerie.

cdlt

Pour rockadonf

Bonjour,

Sur le fort de la Croix Faron, que l’on nomme également du Cdt Ducuing, je n’ai pas d’image particulière.
Mes recherches ont surtout porté sur St Mandrier et la batterie de 340.

Le site Dossier inventaire du Patrimoine est à consulter, même si la période 39/45 n’est pas explicitée https://dossiersinventaire.maregionsud.fr/gertrude-diffusion/dossier/fort-de-la-croix-faron/3f672d29-2d7f-4ffa-9dff-79b786150e2c

Les renseignements du site comportent quelques approximations parfois, mais c'est très bien documenté.

En revanche je peux dire les choses suivantes, tirées des CR que l’amiral Danbé faisait à Vichy (celui-ci était le chef d’arrondissement de décembre 42 à la libération et non préfet maritime comme je le lis souvent, cette fonction ayant été interdite pas la convention d’armistice) et des CR des travaux des Industries Navales, qui remplaçaient la DCAN.

Pour les 100/1927 mm du Cdt Teste, voici donc ce que je sais.
Btt du Cdt Ducuing ou de la Croix Faron :
1943 – mars, les Italiens demandent l’installation de 2 x 100 du Cdt Teste et le 8 septembre des deux pièces sont en état de tir.
1944 – le fort est conservé en l’état par les Allemands. On trouvera à la libération une mitrailleuse russe de 15 sur roues. Le fort a servi de PC aux Allemands. Les 100 semblent n’avoir que peu ou pas tiré.

Les 100 du Teste ont été également prévus d’être installés au fort du Lazaret Haut :
1943 – mars, les Italiens demandent l’installation de 4 x 100,
Mi-août, les Allemands font stopper la construction des plateformes. Au départ des Italiens, les Allemands installent 6 x 88 et 3 x 20 plus un mur d’écoute.

Cordialement,

JFR

pour JFR,

merci pour toutes ces infos. j'en avais également quelques unes via le livre Sudwall, et celui de Mr Bernard Cros (citadelles d'azur).
sudwall



ci dessous une photo du fort dans les années 50.



le site de nos jours

Bonjour,

Je connais bien, depuis plus de 30 ans, M. Cros, avec qui je suis toujours et souvent en relation. Nous nous sommes connus alors que nous étions encore dans la Marine.
La période 39/45 n’est pas sa tasse de thé, mais il a des connaissances générales et particulières bien utiles sur les forts et constructions diverses de l’aire toulonnaise (et d’ailleurs).
Je ne connais pas le livre « sudwall » et suis réservé sur ce genre de document. Souvent bien fait, mais souvent également une compilation d’autres parutions.
J’ai passé, (je passe encore), des années à consulter les archives, documents datés, numérotés et signés par une autorité quelconque, seuls documents qui pour moi font foi.
En juillet de cette année, pendant 3 jours, j’ai encore relu et refouillé des archives du SHD Toulon, et revisités les bastions de Malbousquet.
Dès que le Covid le permettra j'ai deux conférences au SHD Toulon, sur Cépet et les PG, elles sont reportées depuis mars 2020...
Pour mes ouvrages ou études, j’ai bien entendu lu avec attention divers ouvrages généraux, que je cite en bibliographie, mais très rarement dans le texte en tant que références.
Mon étude en cours sur les PG internés dans le Var de 44 à 48, m’a fait lire quelques ouvrages sur le sujet. Or, la plupart du temps, c’est plutôt approximatif, voire inexact, pour certains faits, faits explicités par ailleurs par des notes, des ordres ou encore des CR trouvés aux archives et au CICR de Genève.
Des études en revanche très bien documentées existent, heureusement, parues d'abord sous forme de thèses et ou de doctorats, certaines ont été publiées, et là c'est du sérieux.
Bref, prudence en ce qui me concerne… Je pense qu’il n’est pas possible d’écrire sur un sujet un peu vaste en quelques semaines ou mois, comme le font pas mal « d’historiens ».
Merci pour les photos, néanmoins bien petites.
Cordialement,
JFR

Alors moi j’ai habité juste en dessous du fort de six fours et j’ai traîné toute ma jeunesse au clafard!!!! Je serai ravi d’avoir des photos d’époque et même du fort de six fours .... je connais bien également la disposition de six fours avant et pendant la construction du fort. Je peux même vous dire qu’il y a encore des caves des anciennes maisons existantes!!mais je serai vraiment heureux de voir des photos d’époque!!! Mes arrières grands-parents habitaient juste en dessous quartier catalan, et apparemment il y avait la kommandantur située à côté de chez eux et de chez le maire de l’époque qui était Eugène Montagne .... la villa où étaient installés les allemands est l’actuelle villa « Cécile »...

Vous avez connu le tunnel du clafard alors qui sortait sur le rocher ?

JF Roudier a écrit:

Pour rockadonf
1944 – le fort est conservé en l’état par les Allemands. On trouvera à la libération une mitrailleuse russe de 15 sur roues.

JFR

Bonsoir
On trouvera à la libération une mitrailleuse russe de 15 sur roues. ?[/b]??
De 15 ???? 15 quoi ? Pas 15 mm,les mitrailleuses russes sur roues n'existent qu'en 7,62mm depuis la Maxim 1910 jusqu'à la Goryunov 43;et en 12,7 mm (DShK 38) avant 1944.

Le plan du "rapport Pinczon du Sel" du Fort des Six Fours:

jory sormail