Soldats allemands à Marseille (13)

Voici deux photos de Marseille Sympa non??

superbes !

encore d'autres ........

2 images en provenance de ebay.de:

embarquement de troupes allemandes pour le DAK en Afrique du Nord, depuis le port de Marseille en décembre 1942:
"dt.Kriegsschiff beim Beladen im Hafen von Marseille im Dezember 1942
das zweite Foto zeigt den Frachter "Steuben"
wahrscheinlich Verladung/Verlegung einer Einheit nach Nord-Afrika / Afrika-Korps"






Fx

Toujours de Ebay.de:
zwei Wehrmachtsoldaten 1943 in Marseille



Fx

Admin a écrit:

Toujours de Ebay.de:
zwei Wehrmachtsoldaten 1943 in Marseille



Fx

le jardin d'une villa sur le prado ... peut-etre le parc borely ? qui sait ?

Du net:

Dans la vieille ville juste avant l'ordre de destruction:


Les gardes mobiles aident à maintenir l'ordre dans l'évacuation des vieux quartiers du port:


Fx

Admin a écrit

Citation :

Les gardes mobiles aident à maintenir l'ordre dans l'évacuation des vieux quartiers du port:

Je peux te confirmer qui l'ont fait avec zèle. Avant d'envoyer les évacués à Frèjus via la gare d'Arenc, la police française a fait un filtrage. Dans le cas de mes parents, ce filtrage se faisait dans un bistrot et la queue sur le trottoir. Hors dans la vieille ville, les trottoirs n'étaient pas large. En avançant, ma Mère a posé le pied dans le caniveau. Un garde mobile l'a forcé à remonter en lui plantant son mousqueton dans les côtes. Plusieurs dizaines d'années plus tard, elle l'avait toujours en travers.
@+
Alain

Capu Rossu a écrit:

.... Un garde mobile l'a forcé à remonter en lui plantant son mousqueton dans les côtes. Plusieurs dizaines d'années plus tard, elle l'avait toujours en travers.
@+
Alain

Triste réalité.

Ebay.de:
Soldatenfoto in Miramas bei Marseille 2WK




Les felgrau sont semble t'il avec des tirailleurs sénégalais.

Fx

A noter dans la photo prise sur la Place ...(?) que le 3eme Garde Mobile porte dans le dos une superbe Thompson 1928 à poignée anatomique provenant des stocks que l'Armée Française avait commandé aux USA en 39/40.
Mon père ,qui en tant que Scout avait participé à l'aide aux "évacués" avait "louché" sur l'une d'entre elles et l'avait trouvé luxueuse avec sa hausse micrométrique et sa finition soignée.
Le personnage casqué en combinaison blanche qui traverse au centre doit appartenir à la Défense Passive.

Bonjour
Dans un recueil de photos sur la destruction des vieux quartier de Marseille en Janvier/Fevrier 43 ("Marseille 1943 La Fin du Vieux Port de Gérard Guicheteau paru en 1973 sous l'égide du journal "Le Provençal") et constitué principalement de clichés des PK et en provenance des BA on peut voir p20 la photo d'un "Polizeï-SS" moustachu le 22/01/43 dont la légende nous apprend qu'il appartient au " 10 eme Régiment de Police SS , le "Régiment Griese".
Il possede effectivement un casque avec l'insigne de l'"Ordnungpolizeï" ,la veste avec les revers de manche foncés à boutons et une Kar 98 a,ou plutôt d'une carabine "Wzor 98" polonaise car chaussée d'une baïonnette polonaise avec ses plaquettes en biseau.

Que sait on de cette formation, et combien y avait il d'unités de "Polizeï" ?Car il y aurait eu en outre le 28 eme Polizeï Rgt "Todt" dont Herr Chazette nous avait régalé d'un reportage sur sa 13eme "Panzer Kompanie " sur la route des Goudes
Cordialement

Admin a écrit:

Ebay.de:
Soldatenfoto in Miramas bei Marseille 2WK




Les felgrau sont semble t'il avec des tirailleurs sénégalais.

Fx

Plutôt des Malgaches assez nombreux dans le coin.
On en avait parlé à propos de tués dans les bombardements mais je ne trouve plus où.

Bonsoir
La Photo du "moustachu" du 10em Pol SS Rgt "Griese"(22/01/43)

Spoiler:

Admin a écrit:

Ebay.de:
Soldatenfoto in Miramas bei Marseille 2WK




Les felgrau sont semble t'il avec des tirailleurs sénégalais.

Fx

Bonjour
Ce sont effectivement des troupes malgaches.
Lors de l'explosion d'un wagon de munitions au triage le 5 août 1940, ce sont eux qui bouclèrent le quartier de la gare.
Lors du premier raid Allié sur l'aérodrome d'Istres, le 17 août 1943, ils furent durement touchés : 30 tués et 40 blessés. Les dépouilles furent enterrées dans une fosse commune du cimetière de Miramas.

De Ebay.USA

Port de Marseille ???...et le rafiot derrière ???



FX

Le rafiot dans le fond serait dans cette position (voir ici http://i24.ebayimg.com/01/i/000/e4/de/1aca_1.JPG)

Mais le jardin ou se trouvent les "fritz" je vois pas ou il aurait pu se trouver.

Bonsoir Chef vénéré

Ca ressemble au Vieux-Port à Marseille mais la brume derrière ne facilite guère l'identification .Si c'était le cas la scène serait prise à ,ou au dessus de la capitainerie en contrebas du Fort St Nicolas.
Pour le Rafiot je laisse à Capu le soin de l'identifier mais ;à moins qu'il s'agisse d'un fanion au bout d'un mat qui cache la Proue on dirait celle ...d'un Brise-Glace
Cela n'est pas tout à fait improbable certains batiments civils allemands de la Baltique ayant été fourni à la france après 1918 comme "Réparations de Guerre"
Il parait que la configuration de ce type de coque confronté à la houle courte de la Méditerranée par gros temps avait des effets redoutables ,voire fatals.
@+

C'est bien le Vieux Port, près du Bas Fort Saint Nicolas, ces troufions sont dans un petit jardin, aujourd'hui disparu, sur la gauche, en allant du Pharo vers le centre Ville, juste avant le pont du Carénage.



Sur cette vue actuelle, j'ai marqué l'emplacement d'un point rouge et l'axe de prise de vue de la photo.

Le paquebot est l'Ile de Beauté de la Compagnie de navigation Fraissinet. Comme son nom l'indique, il était affecté aux liaisons avec la Corse.
Il a été construit en 1930 par Deschimag Weser à Brème au titre des Réparations en Nature. Comme vous le savez, l'Allemagne avait été condamnée à payer des indemnités de guerre à la France. Après l'effondrement de l'économie allemande et la dévaluation du mark, la République de Weimar et la France se mirent d'accord pour remplacer ces indemnités par des fournitures de navires à l'exclusion des bâtiments de combat. C'est ainsi que les chantiers allemands livrèrent plusieurs paquebots pour les lignes d'Indochine et de Corse, des docks flottants, des maries salopes (chalands porte-déblais) pour les Ponts et Chaussées, des baliseurs pour le service des Phares et Balises, des pétroliers pour le Ministère des Colonies et la Marine Française ainsi que des citernes à eau et des remorqueurs pour la Marine Française.
Les deux courriers de Corse, l'Ile de Beauté et le Cyrnos, étaient dotés de l'étrave Maïer plus familière en Baltique, présence des glaces, qu'en Méditerranée.
L'Ile de Beauté fut saisie le 18 janvier 1943 et transformée en navire radar et de conduite de la chasse de nuit sous le nom de Kreta. Il sera torpillé et coulé par le sous-marin polonais Dzik le 21 septembre 1943 dans le golfe de Gènes.

@+
Alain

Mais Alain ...... ...... tu es né en quelle année ?....non parceque là . . . j'ai l'impression que tu étais sur les lieux à l'époque

Mais non, mais non, je ne suis

ni Mathusalem

ni un Higlander


Mais ce jardin a perduré jusqu'aux travaux de construction du tunnel sous le Vieux Port (1964 - 1967), ce qui fait que j'ai eu le temps de le connaitre.

Au passage, je signale que dans les pubs de l'époque l'Ile de Beauté était appelé le "paquebot-yacht" du fait de son élégante silhouette.



@+

Alain

Bonsoir Capu

Dans le N° de ce mois de 39/45 Magazine il y a un article sur la Marine Polonaise et il est question du "Dzic"
Sinon tu peux confirmer ce que j'avais lu il y a fort longtemps dans le journal concernant le comportement à la Mer de ces "Brise-Glaces" par gros temps en Méditerranée ?
Je ne me rappelle plus si l'article parlait du naufrage de l'un d'eux causé par cette caractéristique de la coque ou bien d'opération de secours lors d'un naufrage par trés gros temps (Lamoricière ?) mais je me rappelle qu'il était question de la houle courte de la Méditerranée qui donnait des phénomènes de roulis/tangage trés particuliers.

Il n'y a eu que trois navires à avoir eu une étrave Maier en Méditerranée, l'Ile de Beauté, le Cyrnos et le Champollion.
Pas grand chose à dire des deux premiers sinon une anecdote concernant le Cyrnos. Quand il naviguait de nuit en longeant le Cap Corse, on pouvait suivre sa progression au son car, dans la nuit le bruit de ses deux moteurs était fort peu discret. Je ne sais si cala provenait de l'origine, diesels allemands, ou de la conséquence de ses deux séjours dans l'eau mais le fait est.
Le troisième n'a eu une étrave Maier qu'après sa refonte de 1934. Refonte qui ne sera pas une réussite d'ailleurs mais hors sujet ici. Durant toute sa carrière (1925 - 1952), le Champollion souffrira d'un maque de stabilité chronique et d'une tendance certaine à rouler. Roulis qui causera de fortes inquiétudes à son commandant en 1941 car devant Casablanca, on s'apercevra que les périodes de la houle et du roulis sont synchrones !
Ekaergos, tu fais allusion a deux choses bien connues, la houle de Méditerranée est courte et les vagues martèlent inlassablement les coques, les soumettant à une fatigue continuelle contrairement à la longue houle de l'Atlantique.
Enfin tu fais allusion au naufrage du Lamoricière. ce paquebot de la Transat avait été modifiée en 1940 pour la chauffe au charbon, pénurie de mazout exigeant. Cette possibilité figurait d'ailleurs dans les plans du navire à la construction. Malheureusement, le charbon employé n'était pas de l'excellent Cardiff mais du charbon des Cévennes chauffant difficilement. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1942, il remontait d'Alger vers Marseille dans une tempête qui va en s'aggravant. Vers 22h54, il capte le SOS du Jumièges. Ce cargo vient de voir se rompre son arbre de couche, c'est à dire l'arbre reliant la machine à l'hélice. Le commandant Miliasseau déroute le Lamoricière et vient route à l'Est pour rallier l'infortuné cargo. Dans cette route, les vagues martèlent le flanc bâbord du navire et, petit à petit, détruisent les joints d'étanchéité des sabords d'embarquement du charbon. Les infiltrations d'eau transforment le charbon des soutes en une boue humide qui empêchent la chauffe et, plus grave, engorge les crépines des pompes d'épuisement. L'eau qui a embarqué ne peut être pompée et le navire prend de la gite sur bâbord. Entretemps arrivé sur la position donnée par le Jumièges, le commandant Miliasseau doit se rendre à l'évidence, les efforts de tous ont été vains, le cargo a coulé corps et biens cales noyées après la ruptures des panneaux de cales par les lames.
A 15h00, le Lamoricère tente de reprendre sa route mais la pression est basse, le charbon mouillé ne permet plus de chauffer correctement. Le navire tombe en travers soumis au choc des lames qui va en s'accroissant, la tempête se transformant en ouragan. L'eau s'infiltre de plus en plus par les sabords puis par toutes les ouvertures des superstructures que la gite met à la portée des lames.
A 12h40, le 9, il coule. Malgré la présence sur les lieux des Gouverneur Général Chanzy et Gouverneur Général Gueydon puis du remorqueur L'Obstiné et de l'aviso L'Impétueuse, il n'y aura que 94 survivants et 300 disparus plus l'équipage du Jumièges. Lourd bilan.

@+
Alain

Voici une jolie vue que je fais partager d'aout 1943, elle sort d'un album de cet officier sur le Südwall :

Photos prises à la gare Saint Charles à Marseille et  sur les escaliers Saint Charles face au boulevard d'Athènes
photos d'un album d'un soldat de la Luftwaffe Otto Schmitt




Otto Schmitt en personnage central

  pour ces belles photos