Sujet reporté ici de Alain Chazette:
Reportage la 10.Panzer-Division à Aubagne.
Alain Chazette
Le 11 novembre 1942 à 7 heures du matin, trois jours après le débarquement américain sur les côtes d’Afrique du nord, est déclenchée l’opération « Anton II ». Celle-ci vise a s’emparer de l’importante flotte française de guerre basée à la fois à Toulon et à Marseille et de mettre la côte méditerranéenne à l’abri d’une invasion alliée, tout en désarmant les unités françaises de l’armée d’armistice. Cette opération, menée conjointement au nord par l’Armegruppe Felber et à l’ouest par des unités de l’AOK.1, se solde par la prise et l’occupation totale de la zone dite libre intégrant la bande côtière s’étendant de Perpignan à la Ciotat. Après l’entrée des troupes allemandes à Marseille la 10.Panzer-Division se regroupe dans la région d’Aubagne avant de rejoindre dans quelques mois l’Afrique du nord. Ce reportage présente à la fois des éléments du AR.90 sous le commandement de l’Oberst Bruno Gerloch (RK le 4/9/1940 et DKG le 8/2/1942) ainsi qu’une unité rattachée le gepanzertes-Artillerie-Regiment.2 sous les ordres du Major Schmeling.
1/ Le .AR..90 sous les ordres de l’Oberst Bruno Gerloch regroupe dans un premier temps la I./A.R..90 constituée de trois batteries de 10,5 cm le.F.H 18 provenant de la I./A.R..20, la II./A..R.90 issue de la II./A.R..29 regroupe un matériel identique et enfin la III./A.R..90 provenant de la I./ A.R..105 est constituée de trois batteries d’obusiers de 15 cm s.FH 18. Sur ce premier cliché pris à l’entrée du village de Saint Jean-de-Garguier sur l’actuelle départementale 43 D entre Aubagne et Roquevaire, la Batterie n° 7 du III./A.R. 90 est en déplacement vers le nord avec ses quatre obusiers de 15 cm s.FH 18 tractés par des semi-chenillés Sd.Kfz.8 Schwerer Zugkraftwagen 12 to de chez Daimler-Benz.
2/ : Sur ce second cliché pris dans la colonne on distingue très clairement le signe tactique de l’unité (YIII de la 10.Pz) ainsi que le 7, de la septième batterie motorisée. En outre dans le fond on aperçoit un rare transport de troupe 4x4 Mercedes-Benz type L 1500 A.
3/ En cours de route la batterie est mise en position de combat. Chaque pièce de 15 cm s.FH 18 possède un poids de 3280 kg qui s’élève à 3500 kg en montage sur route, une élévation en site de -1° à +43° et permet de tirer un obus de 43,5 kg à une porté maximum de 12300 mètres.
4/ La batterie est aussi accompagnée dans son périple par la troisième batterie du gepanzertes-Artillerie-Regiment.2 (3./I./gepanzertes-Artillerie-Regiment.2) formée de six 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper. Ici le détail des pièces 4, 5 et 6 identifiables à leurs marquages.
5/ La colonne reprend la route suivit de la logistique. Chaque 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper dispose du personnel suivant : un conducteur, un servant MG, un chef de pièce / tireur, un opérateur et un pourvoyeur.
6/ Magnifique vue avant présentant en détail ce matériel, ou l’on aperçoit clairement : le conducteur du véhicule, l’opérateur munit de son casque d’écoute et faisant aléatoirement la circulation avec sur la droite un trio de motocyclistes montés sur un Schweres Kraftrad 800 ccm Gnôme & Rhône (f) typ AX2.
7/ La colonne continue son chemin précédée par le chef de batterie installé quand à lui dans une automobile du type Simca 8.
8/ La pièce numéro 1 de 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper est mise en position de tir. La trappe du conducteur est obturée et l’opérateur attend les ordres de tir par radio qu’il transmettra au chef .
Alain Chazette
Le 11 novembre 1942 à 7 heures du matin, trois jours après le débarquement américain sur les côtes d’Afrique du nord, est déclenchée l’opération « Anton II ». Celle-ci vise a s’emparer de l’importante flotte française de guerre basée à la fois à Toulon et à Marseille et de mettre la côte méditerranéenne à l’abri d’une invasion alliée, tout en désarmant les unités françaises de l’armée d’armistice. Cette opération, menée conjointement au nord par l’Armegruppe Felber et à l’ouest par des unités de l’AOK.1, se solde par la prise et l’occupation totale de la zone dite libre intégrant la bande côtière s’étendant de Perpignan à la Ciotat. Après l’entrée des troupes allemandes à Marseille la 10.Panzer-Division se regroupe dans la région d’Aubagne avant de rejoindre dans quelques mois l’Afrique du nord. Ce reportage présente à la fois des éléments du AR.90 sous le commandement de l’Oberst Bruno Gerloch (RK le 4/9/1940 et DKG le 8/2/1942) ainsi qu’une unité rattachée le gepanzertes-Artillerie-Regiment.2 sous les ordres du Major Schmeling.
1/ Le .AR..90 sous les ordres de l’Oberst Bruno Gerloch regroupe dans un premier temps la I./A.R..90 constituée de trois batteries de 10,5 cm le.F.H 18 provenant de la I./A.R..20, la II./A..R.90 issue de la II./A.R..29 regroupe un matériel identique et enfin la III./A.R..90 provenant de la I./ A.R..105 est constituée de trois batteries d’obusiers de 15 cm s.FH 18. Sur ce premier cliché pris à l’entrée du village de Saint Jean-de-Garguier sur l’actuelle départementale 43 D entre Aubagne et Roquevaire, la Batterie n° 7 du III./A.R. 90 est en déplacement vers le nord avec ses quatre obusiers de 15 cm s.FH 18 tractés par des semi-chenillés Sd.Kfz.8 Schwerer Zugkraftwagen 12 to de chez Daimler-Benz.
2/ : Sur ce second cliché pris dans la colonne on distingue très clairement le signe tactique de l’unité (YIII de la 10.Pz) ainsi que le 7, de la septième batterie motorisée. En outre dans le fond on aperçoit un rare transport de troupe 4x4 Mercedes-Benz type L 1500 A.
3/ En cours de route la batterie est mise en position de combat. Chaque pièce de 15 cm s.FH 18 possède un poids de 3280 kg qui s’élève à 3500 kg en montage sur route, une élévation en site de -1° à +43° et permet de tirer un obus de 43,5 kg à une porté maximum de 12300 mètres.
4/ La batterie est aussi accompagnée dans son périple par la troisième batterie du gepanzertes-Artillerie-Regiment.2 (3./I./gepanzertes-Artillerie-Regiment.2) formée de six 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper. Ici le détail des pièces 4, 5 et 6 identifiables à leurs marquages.
5/ La colonne reprend la route suivit de la logistique. Chaque 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper dispose du personnel suivant : un conducteur, un servant MG, un chef de pièce / tireur, un opérateur et un pourvoyeur.
6/ Magnifique vue avant présentant en détail ce matériel, ou l’on aperçoit clairement : le conducteur du véhicule, l’opérateur munit de son casque d’écoute et faisant aléatoirement la circulation avec sur la droite un trio de motocyclistes montés sur un Schweres Kraftrad 800 ccm Gnôme & Rhône (f) typ AX2.
7/ La colonne continue son chemin précédée par le chef de batterie installé quand à lui dans une automobile du type Simca 8.
8/ La pièce numéro 1 de 15 cm s.FH 13/1 auf Geschützwagen Lorraine-Schlepper est mise en position de tir. La trappe du conducteur est obturée et l’opérateur attend les ordres de tir par radio qu’il transmettra au chef