Libération de Marseille - Marseille libéré Aout 1944

Confondre notre belle Nice...avec Marseille...quel scandale!!!!
C'est bien les ricains!!!!

FX

Article paru dans l'Express sur la libération de Marseille

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/histoire/aux-armes-citoyens_489603.html

Citation :

Après le débarquement du 16 août

les tirailleurs du 7e régiment d'infanterie alpine (RIA) s'engagent dans le col de Lange

Ils sont bons à l'Express !!!!

@+
Alain

Oui pas mal .
A noter toutefois la confusion du début ou l'auteur parle du 7eme Régiment dInfanterie Alpine en lieu et place du 7 eme R.T.A
Il se reprend ensuite en donnant aux Tirailleurs ce qui leurs revient mais indique que le 3 eme Bataillon du 7 eme RTA progresse par l'axe Pilon du Roi/l'Aigle (plan de l'Aigle ?)/Croix du Garlaban (Sommet)
Ce n'est pas tout à fait le même coin (Chaîne de l'Etoile et massif du Garlaban) est ce vraiment le même bataillon qui a progressé sur ces 2 axes ?
Cordialement

Rarement vu un tissus de conneries pareilles
exemple :

Les chars Sherman du 2e cuirassiers couvrent l'assaut des tirailleurs algériens appuyés par l'artillerie terrestre, de la marine et de l'aviation. Deux chars sont néanmoins anéantis au cours de la bataille: le Jeanne-d'Arc et le Jourdan. Les lance-flammes allemands, hors d'usage, ne peuvent empêcher les forces françaises de prendre la colline.

Le Jourdan anéanti ? lance flammes hors d'usage ? Appuyé par la marine et l'aviation ?

Accompagné d'une jeune femme FFI, Geneviève Foure, il commence par s'entendre avec Schäfer sur l'évacuation de 4 000 réfugiés

Schaeffer qui vient aux pieds de St Nicolas! c'est le commandant du fort St Nicolas qu'ils sont allés voir.

Et la top of the top pour la fin

Toulon avait été prise le 20 août

En plus c'est Pierre Miquel qui a écrit ça !

Citation :

En plus c'est Pierre Miquel qui a écrit ça !

Çà n'a jamais été ma tasse de thé comme auteur de bouquins historiques mais avec l'âge, ça ne va pas en s'arrangeant on dirait.

@+
Alain

C'est comme ça l'histoire provençale écrite depuis Paris ...

Mais bon, cet article a le mérite d'exister et de montrer qu'il n'y avait pas que la Normandie cet été 44

Photo de LIFE:


French resistance fighter aiming pistol from a doorway during the Allied liberation of Marseilles.
Location: Marseilles, France
Date taken: August 23, 1944

FX

http://images.google.com/hosted/life/l?q=1944+France+source:life&prev=/images%3Fq%3D1944%2BFrance%2Bsource:life%26start%3D90%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN&imgurl=7df193c68a1e89e3

http://images.google.com/hosted/life/l?q=1944+France+source:life&prev=/images%3Fq%3D1944%2BFrance%2Bsource:life%26start%3D90%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN&imgurl=35fc1ec98ee67970

http://images.google.com/hosted/life/l?q=1944+France+source:life&prev=/images%3Fq%3D1944%2BFrance%2Bsource:life%26start%3D90%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN&imgurl=9fa264e515d10aec

http://images.google.com/hosted/life/l?q=1944+France+source:life&prev=/images%3Fq%3D1944%2BFrance%2Bsource:life%26start%3D90%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN&imgurl=4454602d86e4adbe
FX

un petit matching................c'est pris ou ???

C'est le Bd de la Libération "De Monsabert" ex Bd de la Madeleine. Ce qui est rigolo c'est le casque US du soldat alors que les tirailleurs algériens étaient en "Adrian". Surement un zouave porté ou un correspondant de presse?

alors les photos ont ete prises au 16 boulevard de la liberation??

angle rue de Rome / sylvabelle

PZIV a écrit:

alors les photos ont ete prises au 16 boulevard de la liberation??

Et aux 6 et 4 pour les photos avec des cadavres au milieu de la voie

http://maps.google.fr/maps?f=q&hl=fr&geocode=&q=marseilles&layer=c&ie=UTF8&cbll=43.299376,5.386348&panoid=16V77XK2gaiV2DY8EnKKiw&cbp=12,177.10450624128558,,0,-10.767553570555875&ll=43.299416,5.386466&spn=0.00342,0.010858&z=17

http://images.google.com/hosted/life/l?q=1944+France+source:life&prev=/images%3Fq%3D1944%2BFrance%2Bsource:life%26start%3D90%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN&imgurl=4454602d86e4adbe

une vue en enfilade du Bd de la madeleine.

vtt 13
...marrant le comptoir de la madeleine est devenu un bar.. a part les devantures les façades n"ont pas change

Bonsoir

A Marseille beaucoup de "Café" s'appelait "Comptoir.. ou "Grand Comptoir.."
A noter que le FFI en "marcel" a un casque français Mle 35 des troupes motorisées ;au départ ;mais qui semble repeint d'une couleur sombre et d'un revolver 8 mm Mle 92. Il a du dépouiller un GMR (casque trés sombre);a moins que ce soit lui qui soit un ex GMR !
Celà peut faire sourire et paraître un peu "folklorique" car il n'aurait pas pesé bien lourd devant un allemand avec un simple Kar 98k ,mais multiplié à " X" exemplaires c'est ainsi que très tôt Schaeffer est obligé de constater qu'il n'a plus aucunes liaisons avec ses unités ses estafettes se volatilisant les unes après les autres "déquillés" à tous les carrefours ..peut être à coup de 8mm voire de Ruby 7,65 mm ou même de 6,35 mm !

FX

Angle canebière/Garibaldi, devant l'hotel Noailles ou étaient logés de nombreux officiers allemands. Il existe une photo vu de face.

http://www.britishpathe.com/results.php?search=LIBERATION+OF+MARSEILLES+

Cliquer sur le 2° lien, celui où des "américains" libèrent Marseille. Les amerloques, ils disaient soit "popopodits" ou ils s'appelaient Mohammed.

Dans le port de Marseille:



...des prisonniers allemands s'activent à déblayer.

FX

Extra cette photo en couleurs !

http://www.laprovence.com/recherche.php?typeText=tous&textrecherche=%2Balfred+%2Bmauras

Sur le site de la Provence, lettres décrivant la libération, une par jour du 15 au 28/8.

Extrait de Notes de Guerre du Gal de Monsabert. Voir le couplet sur les résistants

23 août 1944
Une journée inoubliable, moitié rêve, moitié réalité — et qu'on ne, peut réaliser qu'à la longue. Elle n'est pas racontable.
En fait de Révolution, l'appel des F.F.I. qui, derrière notre bataille, s'étaient rendus maîtres de Marseille — si tant est que l'on puisse être
maître, quand on n'est pas organisé — l'appel des F.F.I. était réel et correspondait à un besoin.
Mon sage Chappuis63, gagné par cette aspiration, avait tout simplement suivi la route qui conduit à la Canebière, et y avait débouché, sans coup férir, à travers un enthousiasme indescriptible. Sudre, plus sage, s'était arrêté à la « ligne bleue », et j'ai dû intervenir pour le lancer en avant, à la poursuite de Chappuis — ayant demandé, pour la forme, une permission déjà caduque.
Puis j'ai bondi derrière eux, à travers les acclamations des ban¬lieusards, puis, bientôt, de Marseille.
L'arrêt, à la fourche des Quatre Chemins, puis au lycée Michelet. Premiers contacts avec les F.F.I. Dans la nuit, De Lattre, très emballé maintenant, m'avait nommé commandant d'armes de Marseille, chargé de la sécurité. Ma place est donc à l'Etat-major, à côté de cette préfecture que l'on disait occupée par des anarcho-communistes, et qui ne contenait que le personnel désigné par le C.F.D.L.64 que je néglige d'ailleurs.
Aussitôt, à mon bureau, c'est un défilé ininterrompu de chefs F.F.I., de membres, plus ou moins réguliers, du S.R., de jeunes officiers d'active, qui se voient rendus à leur milieu et à la lutte, des Francs-maçons (Arêne) dégommés et qui reprennent leur place — d'autorité, nommés par Alger —, de vrais chefs d'hier.
Je rétablis gendarmerie et police.
Les chefs F.F.I. reconnaissent leur désordre et le flou de leur organisation ; ils se débinent et se jalousent (« Celui-ci n'est pas régulier, celui-là n'est pas sûr... »)
Je leur donne des consignes pour les amalgamer, les mettre sous l'autorité militaire. C'est une force véritable.
Dans la rue, c'est pire ! Le désordre, qu'ils montrent et qu'ils créent, peut faire croire, en effet, à une Révolution. Mais sans danger. Les autos de tourisme, avec drapeaux et fanions, sillonnent les rues ; un jeune gars, plus ou moins couché sur le toit de la voiture, braquant le pistolet ou la mitraillette...
Dans les rues, c'est une fusillade à laquelle on ne comprend rien. « Fen de brut » sans doute. Mais cela s'accompagne de miliciens P.P.F. ou Boches qui s'infiltrent ici en civil et qui se vengent d'ennemis qui pourraient n'être que des mythes... Ah, foin de ce métier. Vive la guerre entre gens de guerre.

Cependant, l'abbé Crosia, capitaine chez Chappuis, est entré en pourparlers avec le général Schaeffer, commandant la 244e division: mon voisin d'en face. On se figure qu'il veut se rendre, et on me convainc d'aller à son avance, à hauteur du fort Saint-Jean. Traversée homérique du no man's land en bas de la Canebière. Attente d'un quart d'heure sur le quai du Vieux Port, au milieu des claquements de balles qui se croisent sans nous viser. Intervention des braves Marseillais qui veulent nous rejoindre, en déclarant « qu'on nous tire dessus » et que nous avons bien de la peine à contenir. Enfin, la voiture boche, à drapeau blanc, arrive. Un capitaine — polonais, me dit-il —se présente « à l'hitlérienne » pour me mener à son général. Nous remontons, derrière lui, le côté droit du Vieux Port jusqu'au fort Saint-Jean.
Schaeffer est là, flanqué d'un membre de la Gestapo. Salut hitlérien. Je me sens grandi devant lui. Quelle revanche ! Mes yeux ne le quitteront pas. Il parle de population à ménager. A quoi je lui rétorque qu'il n'y a qu'un moyen, c'est qu'il se rende. Il ergote sur le rôle des F.F.I., et je lui dis les tortures infligées par les Allemands aux femmes d'officiers qui faisaient leur devoir. C'est avec une joie féroce que je lui dis qu'en cela, les Allemands ne s'étaient pas conduits en soldats, comme les soldats allemands d'autrefois.
Enfin, je romps la conversation sur une dernière injonction d'avoir à se rendre.
Retour à l'E.M. de Marseille aux applaudissements des braves Marseillais. L'un d'eux chante l'air de la Légion.
Le soir, dîner chez Crouzet, un de mes anciens de Koléa. Soirée amusante avec des officiers de police et leurs femmes, dont une enthousiaste de Viret et de Giraud. Après dîner, on chante, et je pars quand on danse. Et cependant, c'est aux pieds de Notre Dame de la Garde, d'où tirent les Boches. Les Marseillais sont-ils si peureux

Superbe Admin cette photo couleur !!!!!!!!!!!!!!!